Massada Massada 3 février 2014 20:20
@auteur

Je constate une certaine lacune dans vos connaissances en matière de Torah. Lorsque D-ieu a donne la Torah a Moche, sur le mont Sinai, il lui donne deux Torah (Torot), la Torah écrite et la Torah orale.

Cette dernière, comprend tous les détails d’application de la loi écrite, impossible de comprendre l’une sans l’autre.

De plus nous avons dans le texte de la Torah 4 niveau d’interprétations : le Psat (ou sens littéral), le Remez (ou sens second), le Drash (ou sens allégorique) et le Sod (sens caché). 

Une lecture qui s’arrête au sens littéral n’est qu’incomplète, les quatre niveaux d’interprétation sont accessibles grâce à des méthodes d’interprétation transmises oralement.

Mais peu importe, les textes de la torah sont pour moi une description de l’âme humaine, on y trouve toute la noirceur de l’Homme, crime, inceste, trahison, lâcheté, cupidité, cruauté mais aussi sa grandeur avec une recherche de vertus sociales de loyauté, d’affection et de compassion.
C’est ça la torah un regard sans complaisance sur l’Homme à la recherche de son identité. 

La Torah nous décrit, bien que sous une autre forme, ce que la psychologie moderne qualifie de « ÇA » et de « SURMOI ».

Lorsque le « ÇA » prédomine chez l’homme ( arrivisme, manque de scrupules, non assistance à personne en danger, égoïsme , intérêts à courte vue etc…) et qu’il prend le dessus chez un individu en toute dérégulation et sans être tempéré par une censure efficace du SURMOI ( c’est-à-dire de la conscience et d’une morale modératrice et inhibitrice), alors le gain illusoire, espéré obtenu dans l’immédiat , tournera pour son auteur en un fiasco, et par une perte d’avantages au long terme.



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