Dany romantique 5 février 2014 04:48

Désolé pour la coquille, je corrige :

 en 1999 les prix, les salaires ont été divisés par 6,56 pour 1 euro (pas multipliés). Mais demain si 1 franc = 1 euro les prix et les salaires ne changent pas en nominal.
Ma démonstration reste valable.
Notre dette est libellée en euro mais sous contrat français, donc les créanciers seront remboursés en nominal francs sans autre considération. Restera aux autres monnaies à s’ajuster en dépréciant le cours par une parité réaliste aux prix et avoirs français. Une dévaluation de 20 à 25 % est prévisible mais les économies étant tellement imbriquées les étrangers ne pourraient prendre le risque de déstabiliser plus le commerce mondial avec un acteur comme la France 5 e pays exportateurs sauf à plomber les transactions et à créer une grave crise monétaire internationale. Tout se tient. Créer une monnaie de singe reviendrait à créer une monnaie de singe à tous les créanciers, ce qui les déséquilibreraient eux mêmes. 
Lire les articles de Jacques Sapir, Pierre Larroutourou, le Prix Nobel Joseph Stiglietz, les Economistes aterrés, Jacques Généreux, Fréderic Lordon, Maurice Allais Prix Nobel Fançais décédé depuis, etc...Tous ces spécialistes ont fait les hypothèses.
On vous dit le contraire car l’euro protège les rentiers de l’oligarchie et ils ne veulent pas subir ce choc de compétitivité du papier monnaie. Mais le petit porteur n’a rien à craindre. Quant aux salariés ils achèteront plus de produits français ce qui fera baisser les prix à l’import par l’offre et la demande. Immédiatement les productions françaises redeviennent attractives pour 35 % vis a vis de l’étranger.
Ne croyez pas ce qu’on vous dit c’est uniquement pour protéger les gros rentiers de l’oligarchie mondialisée.
On renverse le rapport de force, se sont eux qui vont pâtir de la crise pour les avoirs et placements juteux qu’ils avaient consacrés au détriment des peuples producteurs/consommateurs. A terme les relocalisations seront à l’ordre du jour par cette nouvelle compétitivité simplement retournée. Il faudra aussi réintroduire des droits de douane pour un protectionnisme de nos échanges selon la théorie de Ricardo chaque pays ayant intérêt à fabriquer ce qu’il fait de mieux, ce sont les avantages comparatifs par la spécialisation des fabrications propres à chaque pays.
Cesser ces délocalisations qui pillent nos industries en mettant en concurrence les pauvres des pays riches avec les salariés-esclaves des pays pauvres.
De l’audace les amis !

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