lisca lisca 7 février 2014 10:39

Pas tout à fait d’accord sur la misandrie du terme « école maternelle ». smiley

C’est la tradition grecque, et même universelle : le gamin est dans les jupes (tunique, boubou, pyjamas, kimono...) de maman jusqu’à l’âge mûr de raison (cinq-sept ans) chez les peuples guerriers, deux ans environ chez les peuples à familles nombreuses, âge auquel il est pris en charge par les frères et soeurs, parfois aussi le grand-père, il est vrai.
Le terme « école maternelle » se justifie très bien. Le petit évolue dans un monde tendre et féminin qui lui transmet langage et culture.
Dans la tradition, le père reprend plus ou moins cruellement ses droits dés les cinq-sept ans de l’enfant : le petit monsieur va dés lors se faire dresser comme il faut par les hommes pour faire un futur soldat ou travailleur. smiley La fillette apprendra très tôt à se rendre utile sur le modèle de sa mère. Ce n’est pas méchant, de le dire, c’est un constat universel qui fait et a fait ses preuves : la création d’immenses civilisations. 
C’est donc peut-être l’école « élémentaire » qui pourrait se faire appeler autrement, et bénéficier à parts égales d’instituteurs (sèvères, masculins !) et d’institutrices (sévères aussi, féminines !). Mais ce n’est pas nécessaire. 
Bon, aujourd’hui de jeunes hommes voudraient s’occuper des petits enfants, pourquoi pas. La solution : ils se marient, épousent une jeune femme qui bosse quand ils sont au chômage ou ont un métier d’artiste, et à deux ils fabriquent un ravissant bambin dont le père s’occupera en journée. Il paraît que les filles trouvent plus facilement du taf que les garçons, elles sont plus « résilientes » comme on dit pudiquement.
Mais l’école maternelle, c’est quand même encore maternel, à mon (humble) avis, dans ce monde de brutes.


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