Luc DUSSART Luc DUSSART 11 décembre 2006 20:01

@ Grégoire

Merci de vos remarques, aussi justifiées que courtoises. La Voie Royale est une appellation que je vais abandonner : il était difficile de prévoir l’apparition de l’ovni politique au moment où cette appellation - relevant d’une longue tradition et titre d’un ouvrage de Malraux - avait été choisie.

C’est une appellation, pas un ouvrage. Appellation d’une approche psychocognitive de l’aide à l’arrêt qui n’est pas un produit tangible à vendre.

Je m’efforce de rester sur le plan des idées, de la science ou de l’illusion de scientificité entretenue par des protocoles expérimentaux lourdement biaisés. Ce papier critique et effectivement ne propose rien de concret : ne pas me reprocher ensuite de conflit d’intérêt svp. On peut débattre sans forcément qu’il y ait un intérêt.

Pour être franc mon intérêt est de faire cesser l’arnaque de traitements inutiles sur le dos de la collectivité. La première raison est que l’on abuse de la naïveté des gens, des fumeurs, en : 1)° tentant de les convaincre qu’ils sont des malades, puis 2°) en leur proposant des pharmacopées précisément ciblées pour traiter la maladie artificielle.

On veut nous faire croire que la calvitie est une maladie, que la vieillesse serait une maladie, etc... Fumer n’est pas une maladie et la médecine reste bien médiocre pour aider les pauvres fumeurs dépendants. Idem pour la plupart des addictions : car les psychiatres ne disent pas qu’être addict c’est être malade ! Les addictions ne sont pas toutes pathologiques, comme ces coureurs ou marcheurs de fond que l’on applaudit aux jeux olympiques.

Je propose de démédicaliser les aides à l’arrêt, avec quelques arguments détaillés ailleurs. Si ça vous intéresse, voyez :

http://unairneuf.blogs.psychologies.com

Vous constaterez notamment que j’y cite une pléiade de prestataires qui prônent les mêmes idées. Merci de vos commentaires techniques si vous en avez.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe