Philippe VERGNES 25 février 2014 09:24

Bonjour Hervé,

En fait, concernant le Conseil Constitutionnel, j’ai lu tous les rapports et commentaires que cette institution a rédigé au sujet de la loi GAYSSOT : la conclusion est que la position du CC est très ambigüe sur le sujet. Toutefois, aucun auteur n’a pu relever « l’anomalie » qu’il convient de dénoncer quant à cette loi et je doute, compte tenu de cette « anomalie » et de sa jurisprudence, que les « sages » puissent continuer à se montrer aussi équivoque le jour où ce déni de droit sera dénoncé comme il se doit. En tout état de cause, je serais curieux de connaître leur décision à ce propos.

« Ce qu’il y a « d’amusant » c’est que la question sur l’existence ou non de la théorie du genre est en elle même absurde, dans le sens où personne ne niant l’existence du genre en lui même, la théorisation du genre en découle obligatoirement. »

C’est tout à fait le sens de mon propos que tu résumes si bien. D’où la mauvaise foi de nos gouvernants lorsqu’ils prétendent que la théorie du genre n’existe pas. Mais cela va plus loin encore : en niant l’existence de la théorie du genre, nos édiles reconnaissent implicitement que cette théorie n’a aucune base scientifique ; or si ce ne sont pas des sciences qui sont enseignées à l’école, ça ne peut être que de l’endoctrinement et c’est cela qui est grave.

« ... au niveau biologique, le critère du genre se limite à la fonction reproductive. »

C’est bien là l’hérésie de cette théorie : elle nie totalement le plus important, à savoir que femmes et hommes ne sont pas seulement différents sur un plan reproductif, nous le sommes aussi à un niveau hormonal et psychologique. Ce sont ces différences là qui font toute la richesse, la diversité et la beauté de notre monde. Autant de qualité que les pervers ne supportent pas et souhaitent annihiler.

« Pour l’instant, il est clair que ce n’est qu’un épiphénomène et qu’il convient surtout de rester concentré sur le phénomène... »

C’est malheureusement déjà bien plus qu’un épiphénomène : c’est de la perversion idéologique, véritable transgression qui aura des répercutions allant bien au-delà de ce que l’on peut encore imaginer.

J’ai en tête d’écrire une suite à cet article, mais je n’ai guère le temps actuellement. Je peux toutefois t’en donner par avance le titre : La théorie du genre, vers une légalisation de l’inceste ? (Ou un truc dans le genre).

Paul-Claude RACAMIER, inventeur de la théorie à laquelle je me réfère principalement dans la plupart de mes articles, avait émis cette hypothèse là bien avant qu’elle n’apparaisse sous forme de théorie du genre. Et c’est vraiment « hard » !!!

Si tu veux un aperçu, lis cet article d’une professionnelle que je tiens pour l’une des plus grandes spécialistes en France sur les questions que je traite : L’enfant et la sexualité (http://www.etoile-psy.com/news/sur-la-sexualite-infantile/).

Lorsque le gouvernement signe une convention dans laquelle il précise que l’enseignement à la sexualité sera effectif « dès le plus jeune âge », c-a-d à l’école primaire, cela veut dire que l’on donnera des cours d’éducation sexuelle à partir de 6 ans, âge qui correspond à la période de latence où il est transgressif de parler sexe à un enfant (et ce n’est qu’un tout petit exemple).


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