Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 5 avril 2014 21:12

Il est pour moi évident que la division de la population en religions, cultures, voie ethnies, sert directement au système.

C’est aussi un principe de base que la gauche devra discuter, que chaque être humain a droit à une vie digne, en France, en Europe, et dans le monde.

La question de la France est celle de la laïcité, qui permet la pratique de sa religion dans le respect d’autrui et des lois de la République, et bien entendu de toutes les religions.

La question de l’Europe pose celle du choix politique interdit par les structures actuelles que les français avaient rejeté (constitution devenu traité), via la concurrence libre et non faussée, qui est un choix politique. la question est aussi celle de l’équivalence, ou non, des pays, l’Allemagne imposant des mesures économiques antisociales aux autres pays, provoquant leur effondrement et le rachat à bas prix des terres et des populations. Donc soit sortir, soit la faire changer.

La question du monde réside, pour la France, à respecter les pays, les populations, ce que ne font ni les entreprises françaises, ni les interventions extérieures étatiques. Il faudrait à la fois ne plus faire d’intervention néo-coloniales de quelque sorte que ce soit, ni accepter sans rechigner celles des USA, ou des autres pays du système.

Ce sont ces échanges, ces décisions, ces principes, avec bien entendu le retour à une vraie démocratie par des votations citoyennes, qui devraient animer ces partis de gauche.

Quant à l’intolérance, elle est au cœur des relations humaines lorsque les choses vont mal et que des gens sans scrupules, au lieu d’analyser les causes de la crise, cherchent des bouc-émissaires parmi les faibles. Une fausse solution simple draine plus de monde qu’une analyse longue et complexe, suivie de scénarios de sortie eux-même longs, complexes, et faillibles. Mais ce sont ces scénarios qui pourront nous être utiles, pas les exclusions de tel ou tel groupe.

Je suis kantien, et j’essaie de faire en sorte que la maxime de ma volonté puisse être un universel. Je pense donc que chaque être humain a le droit de vivre dignement sa vie, sans avoir à détruire celle des autres.


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