Surya Surya 11 mai 2014 12:45

Ce que vous dites est tout à fait juste, il faut faire la distinction entre le moral et le légal en effet.

Donc, si c’est légal, au sens de non condamnable juridiquement parlant, on s’en fiche que ce ne soit pas moral ? Visiblement c’est le cas pour beaucoup de gens.

La mentalité ambiante, actuellement, c’est « je dis ce que je veux, je suis chez moi, si t’es pas content t’as qu’à retourner dans ton pays » (leur pays c’est la France, mais ça, tout le monde ne parvient pas à le comprendre) « c’est la liberté d’expression de dire ce que je veux, on peut pas me condamner pour ça et je t’emmerde. »

Bonjour l’ambiance...

Je pense qu’il nous revient à tous de nous poser cette question : est-ce que je vais dire est il moral au sens où je ne risque pas de blesser une personne, ou un groupe de personnes qui ne m’ont strictement rien fait ? Ou bien, variante : est-ce que je vais dire correspond à la personne que je souhaite être ? Autrement dit, ai-je envie d’être « ça », une personne rongée par la haine et le ressentiment, qui balance à la figure des autres des trucs que je ne supporterais pas, en plus de ça, qu’on me balance à la figure ?

Il ne s’agit pas de « police de la pensée » au sens où vous l’entendriez dans un pays dictatorial. Il s’agit juste de respect de la personne humaine. Traiter avec respect des gens qui le méritent, qui y ont le droit, exactement comme vous, et qui en plus ne vous ont rien fait.

Maintenant, qu’on élise un parti politique extrémiste en France, et vous allez voir s’il ne va pas y en avoir, de la police de la pensée, et de la vraie, celle là !! Vous allez peut être comprendre à ce moment là ce que c’est que de vivre dans un pays hermétiquement fermé et dictatorial.


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