Agor&Acri Agor&Acri 19 mai 2014 18:39

« la Cour de Justice de l’Union Européenne (...) vient de trancher.
S’appuyant sur la directive de 1995 ayant pour sujet la protection des données personnelles, la justice européenne précise que les particuliers peuvent obtenir, sous certaines conditions, la suppression des liens renvoyant à des pages les concernant (...)
Depuis que la nouvelle est tombée, Google a reçu des centaines de demandes pour faire retirer des pans de vies numériques. En vrac, un ex-politicien qui cherche à faire son retour, un pédophile, un médecin mécontent des commentaires publiés après un de ses articles.
 »

 smiley  smiley

On est là face à un vrai risque pour l’internet libre, pour le libre accès à l’information et à sa libre re-diffusion.

J’ai vu cette info relayée par certains médias de masse
(aie ! attention, manipulation et propagande !)
qui la présentait comme une victoire d’un particulier sur une Multinationale.
En gros, la cour de Justice Européenne n’a pas cédé aux pressions de la Multinationale américaine et a fait prévaloir l’intérêt du citoyen, le droit à la protection des données personnelles et à « l’oubli »

Juste avant les élections européennes, en plus, ça tombe bien.

Le cas présent est relativement anodin, mais cela ouvre clairement la porte à des dérives qui font frémir. :->

Comme le dit Julien, dans son commentaire :
"est-ce qu’on retouche le contenu des journaux papier d’il y a 100, 50, ou 20 ans sous prétexte de droit à l’oubli ? Pourquoi ce serait différent dans le monde numérique ? Cela fait furieusement penser à la refonte perpétuelle de l’histoire dans 1984."


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