L’argumentaire http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/06/18/chaud-le-moment-chaud/#article1 me convainc nettement plus que votre article !
On peut y lire notamment :
Les cheminots en grève depuis le 11 juin protestent contre le projet de réforme ferroviaire du gouvernement Hollande-Valls. Le gouvernement prétend que sa réforme va « réunifier la famille ferroviaire »
aujourd’hui divisée en deux entreprises distinctes. En effet, en 1997,
la SNCF a été coupée en deux. Depuis, la SNCF est chargé de «
l’exploitation » du réseau, c’est-à-dire de faire circuler les trains.
Et une autre entreprise, Réseau Ferré de France (RFF), assure
l’entretien des voies ferrées et la construction de nouvelles lignes. Ce
système est absurde. C’est d’abord une absurdité technique : séparer
les rails et les quais des trains donne le spectacle lamentable des
quais trop larges qui doivent être rabotés. C’est aussi une absurdité
financière. Dans le ferroviaire, il faut des infrastructures très
lourdes pour pouvoir faire circuler des trains. La logique de
l’entreprise unifiée est de regrouper toutes les activités. Le système
actuel sépare l’activité qui coûte le plus, à savoir entretenir et
construire des voies ferrées, de l’activité qui rapporte, à savoir faire
circuler des trains. Comble de l’aberration, lors de la création de
RFF, c’est cette entreprise qui a hérité de toute la dette issue des
investissements de la SNCF pour construire le réseau ferroviaire
français. Bilan : RFF est asphyxié par cette dette et son remboursement.
Et RFF est donc incapable de financer les investissements nécessaires à
l’entretien et au développement du réseau. Pour compenser, RFF augmente
les droits de péages que la SNCF doit lui payer pour pouvoir faire
passer ses trains. Ce qui aboutit à augmenter les tarifs pour les
usagers et à supprimer les trains les moins « rentables », donc a
aggraver la désertification humaine et industrielle des zones
concernées.
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