Parsifal 30 juin 2014 22:06

@Isga :
Certes, certains pesticides très nocifs ont été utilisés dans les années 50.
Je le reconnais et ne vous contredirai pas sur ce point.

Mais quelle était la part de la production intensive a cette époque ?
J’habite en Isère, et d’après mon voisin et ami, ainsi que d’après mes grands parents, une petite part de leur nourriture était acheté en boite de conserve. La grande majorité venait soit de leur potager (même pour les chefs d’entreprise), soit du marché constitué de producteur locaux qui n’avaient ni la culture ni les moyens d’utiliser ces pesticides tant décriés.
Les dérives dont vous parlez touchaient les quelques exploitations intensives, dont ce n’était que le début.
Et quand on voit aujourd’hui que la très grande majorité de notre alimentation vient de multinationales, les petits exploitants étant en voie d’extinction, la part d’alimentation contaminée par ces techniques est maintenant monstrueuse.

Ensuite, vous nous présentez un monde tout beau tout rose, dans lequel les normes et la prise de conscience nous a sauvé de ces mauvais produits. Je vous invite a passer quelques heures à regarder les nombreuses polémiques concernant les intrants d’aujourd’hui. (Monsanto, pour ne citer que le pire.)
Nos rivières, nos abeilles, nos terres, nos enfants, les oiseaux, etc. Que vous faut il de plus pour accepter l’idée que vos chères multinationales ne réfléchissent pas à l’intérêt général ?

Enfin, vous dites vous même qu’à l’époque, les femmes n’avait pas d’emploi. Un enfant non formaté dirait qu’on peut donc travailler 2 fois moins aujourd’hui, non ? Alors pourquoi n’est ce pas le cas ?

Autre détail :
« Pas d’eau courante, pas de chiottes, pas d’électricité » : Ah bon ??
 "pas de frigo, pas de machine à laver, pas de téléphone, pas d’ordinateur«  : certes. Cela justifie t’il nos heures de travail actuelles ?
 »mangeaient de la viande une fois tous les 36 du mois«  : Une fois par semaine était la coutume. Et je vous invite à ce sujet à vous documenter, l’augmentation de notre consommation de viande a explosée, créant à la fois des problèmes sanitaires, des conditions d’élevages inacceptables, et des gaspillages de ressource alimentaire globale. Donc non, ceci n’est pas une avancée.
Manger de la viande 2 fois par semaine, et du poisson 1 fois par semaine est parfaitement suffisant pour notre équilibre alimentaire.
 » et crevaient à 65 ans.«  : Ne faut il pas plutôt débattre des avancées en médecine sur ce sujet ? Quel rapport avec le taux de chômage. Ou plutôt, si, il y en a un : en mourant plus vieux, on change de façon arithmétique le rapport entre actifs/ »inactifs« , donc la balance sur lequel notre modèle de retraite est basé. Mais encore une fois, je ne vois pas l’incidence directe sur le nombre de chômeurs et le nombre d’emplois disponibles.
Je dirais même que des emplois étant créés pour nos »vieux", cela réduit le nombre de chômeurs...

C’est dommage de vouloir polluer tous les débats en ne disant systématiquement que la même chose : la nécessité d’un socialisme 100% démocratique mondial.
Car même si philosophiquement je suis d’accord, cela vous encourage à dire des anneries a tout va contre tous ceux qui ne prônent pas QUE ça.
D’abord je pense que cela n’est pas faisable immédiatement, ensuite vous interdisez tout débat sur les solutions intermédiaires qui sont selon moi nécessaires.

Je serais curieux de vous voir tenir un propos long et argumenté sur un sujet, plutôt que vos piques de provocation lancés à tous ceux qui s’essayent à cet exercice. La critique est facile, l’art est difficile.
(Et une dernière : nul ne détient la vérité)


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe