Hervé Hum Hervé Hum 18 juillet 2014 19:40

@ lermontov

Je suis plutôt dubitatif. Je crois plutôt que la monnaie est née de la nécessité du travail et que le but de la monnaie est de ’capter’ l’énergie.

Je suis en phase avec cela.
Pourquoi ?
Parce que le rapport de pouvoir ne donne que cette possibilité au monde des nécessiteux d’être crédité de monnaie. Par contre, pour ceux qui ont dépassé la nécessité d’être crédité de monnaie et qui sont les maîtres du crédit temps préalable, c’est à dire, qui dictent les règles de circulation de la monnaie et en sont les dépositaires, leur intérêt est de maintenir en permanence un déficit crédit temps pour les nécessiteux, afin de continuer à les contrôler.

Pour eux, la vérité est celle que je t-ais donnée, il y a la propriété de la terre et la propriété du temps. On ne peut plus posséder l’un sans posséder l’autre. Mais quand je dis la terre, c’est tout ce qui est support matériel et immatériel. Le monde numérique, artistique sont des réalités physiques ! Qui contrôle la réalité physique, contrôle le temps parce qu’il est le dépositaire du crédit temps (la valeur monétaire de la propriété des biens est absolu car c’est l’espace). Ce n’est que lorsqu’une personne a accomplit sa dette temps (parce qu’il demande un crédit temps), qu’il obtient son crédit temps correspondant à une négociation (il détient dès lors un crédit à échanger contre une dette temps. Ladite négociation dépendant du rapport de force lié au bénéfice temps que la personne va échanger. Ce que je décris là est une tautologie, celle de décrire ce qui motive la circulation monétaire.
Maintenant, vois tu le lien direct avec le commentaire que j’avais posté chez notre amie Alinea ?

Et ensuite, y a qu’à développer...

Donc, ta proposition est la réciproque de la mienne, des deux extrémités de cette dimension d’espace-temps. Entre le maître et l’esclave, existe toute une panoplie d’êtres tirant dans tous les sens, dont la servilité est le point médian et central de la dimension, car c’est lui qui tient la cohésion de l’humain établi en société technique, maitresse de son temps.

Servilité n’est pas servitude, mais plutôt, civilité. Alors à choisir, ne vaut il pas mieux être servile avec soi même face aux autres, plutôt qu’être servile avec quelqu’un, face aux autres ?

C’est alors que je me rend compte que l’espace se partage et le temps se vit.


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