wesson wesson 20 juillet 2014 14:02

Bonjour Fergus,

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tout d’abord, j’assume le choc de mon propos, et les raccourcis un peu osés mais qui permettent de faire rentrer cette tribune dans le format d’Agoravox. Je pourrai discuter plus finement de tout ceci, mais pas sur ce site, et peut-être en fait même pas sur Internet tout court. J’ai voulu faire un papier qui établissait un parallèle entre deux massacres de populations civiles qui se passent actuellement dans le monde, et qui sont objectivement soutenus à la fois par les médias, et par les pays du bloc atlantique occidental. Je vous laisse libre d’apprécier, ou de me ranger dans les nostalgiques de Staline.
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« Reste le régime de Kiev, et là aussi il faut arrêter de raconter tous azimuts qu’il s’agit d’un régime fasciste ou nazi (selon les auteurs). »
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J’assume. il y a dans le gouvernement actuel de Kiev deux *nazis*. Et j’ai bien dit nazi, et pas néo-nazi, parce que cela ce sont les vrai, avec svastika, rune du loup et tout le cérémonial qui va avec. Quels postes occupent-il ? Ministère de la défense et ministère de l’intérieur. C’est presque rien vous me direz, des postes sans importance.
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Il y a aussi celui de procureur général d’Ukraine, qui n’est certes pas un poste à proprement parler « gouvernemental », mais lui aussi tenu par un nazi.
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Alors à titre personnel, je ne suis pas dans vos finasseries qui vous font compter à partir de combien de nazis dans un gouvernement il convient de s’inquiéter. Comme si on se posait la question de à partir de combien de tomates pourries ou pourrait avoir dans une salade pour que celle-ci reste bonne. Pour moi le nombre à partir duquel je pense qu’il y a trop de nazi dans un gouvernement, c’est 1, inclusif.
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Et si vous vouliez bien vous débarrasser de votre carcan idéologique, vous verriez bien que ce qui est en train de se passer dans l’Est de l’Ukraine n’est rien de moins qu’un nettoyage ethnique. Combien de camps pour accueillir les réfugiés du coté Ukrainien ? *aucun*. Ceux qui ont choisi la fuite de ce coté là pour éviter les bombardements sont obligés de repartir à l’Est pour combattre leurs voisins. Plus que la violation directe de tous les standard en matière de réfugiés, c’est pour moi une claire confirmation de la dimension de ce qui se passe en Ukraine de l’Est aujourd’hui.



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