Jeff84 26 juillet 2014 11:25

@gaijin :


- Le commerce a toujours été un échange gagnant-gagnant, aucun économiste ne soutiendrait le contraire. Il suffit de regarder les graphiques prospérité/commerce. Il n’y a aucune exception.

- C’est l’état de droit qui permet le pillage, bien entendu. Si les dirigeants africains (il y a quelques exceptions) faisaient ce qu’ils devraient faire, c’est à dire défendre les intérêts des citoyens, les entreprises en question achèteraient ces ressources directement à ces citoyens, qui utiliseraient les subsides pour se développer. Comme les entreprises n’ont aucun pouvoir politique (et ne doivent pas en avoir), elles ne peuvent que traiter avec le pouvoir en place. Il est donc ridicule de leur faire porter le chapeau, à moins de dire que les entreprises doivent prendre le pouvoir en Afrique, ce dont aucun de nous deux ne veut.

- Ce sont des notions très proches, mais tout capitalisme de connivence est corruption, trandis que toute corruption n’est pas capitalisme de connivence. Avec un état minimal, qui se limiterait aux fonctions régaliennes, le capitalisme de connivence n’existerait pas puisque les politiques n’auraient aucun avantage particulier à donner. Par contre, il pourrait exister sans capitalisme, puisque comme vous le dites vous-même, c’est une forme de corruption, qui peut être faite par n’importe qui. Seule conséquence logique : le capitalisme de connivence est une conséquence de l’étatisme.

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