eric 25 juillet 2014 10:17

Dès que quelqu’un rajoute le qualificatif de nazi, nazillon, fasciste, après les noms d’un des protagonistes de cette malheureuse histoire, quel qu’il soit,on peut être sur :

Qu’il ne connait pas grand chose a ces régions.
Qu’il est de partis prit
Qu’il projette sur ces gens ses propres fantasmes et agendas politiques.

Autant je partage l’opinion centrale de l’auteur : Obama est nul et dangereux en matière de politique internationale. Le candidat de gauche qu’il a choisit et soutenu pour la France, et que l’ensemble des gauches françaises ont minutieusement choisit, adoubé, élu, est bien a son image mais en pire.
Autant je pense qu’il ne perçoit pas les conséquences des politiques de Poutine pour la Russie. Ok, il a récupéré la Crimée. C’est une bonne chose pour ses habitants. Sans doute aussi pour la Russie. Ce faisant, il risque de perdre l’Ukraine. 2 millions d’électeurs plutôt prorusses en tendance, parce que pour l’essentiel russes, en moins, dans les scrutins ukrainiens. De très fortes inimitiés créées avec tour a tour, tous ses voisins, y compris des peuples avec lesquels la Russie avait des siècles d’amitié quasi osmotique. Géorgie, maintenant Ukraine.
Une certaine brutalité des méthodes russes avec ses voisins, très a l’image de ses pratiques internes, explique,au moins autant qu’une politique « occidentale », la force d’attraction de la CEE sur les voisins de la Russie. Il y a aussi l’aspect comparaison. Les républiques ex soviétiques savent ce qui se passe dans les pays baltes, en Pologne, etc.. et c’est aussi pour cela qu’elles sont séduites.
L’auteur voit bien a quel point la politique de Poutine est éloignée de ses propres idées.
Évidemment, ce qui le frappe est a l’image de ce que sont les gauches aujourd’hui. Être a gauche, c’est, en France, vouloir marier les « tous ».
Il perçoit partiellement a quel point elle est sur la même longueur d’onde que le Front National. Cela le gêne peu.

Alors, autant cet article ne nous dit rien sur la Russie, l’Ukraine, l’international (que les gauches n’aiment pas l’Amérique n’est pas une nouveauté), autant il nous permet d’entrevoir des évolutions interne chez nous.
Les gauches de gauches sont de plus en plus orphelines d’un grand leader charismatique volontariste leur disant ce qu’elles souhaitent entendre. Elles sont de moins en moins gênées par les thèses FN.
Le PS a toujours cru les mensonges des gauches de gauches prétendant qu’elles avaient entre autre, elles, un vrai électorat populaire. C’est pourquoi il avait tant de facilite a croire a la légende du« brave prolo communiste votant FN ». En pratique, on sait que la classe moyenne gauche de gauche, était, après les cathos pratiquant, la catégorie sociale qui résistait le plus a la tentation FN.

Cet article nous annonce que c’est entrain de changer.

 


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