C BARRATIER C BARRATIER 27 août 2014 20:10

Oui Tic Tac c’est idéologique, le diocèse et la conférence des Evêques qui donne toujours le la, ont jusqu’ici réussi à ce que les pouvoirs régionaux, départementaux, et nationaux leur rabattent des élèves qui sauf à supporter des frais d’inscription, de transport, et de la fatigue, plus des risque routiers, vont nombreux dans des établissements publics qui ne sont pas de proximité ! Le diocèse sait que le lycée public, le collège public, prendraient des élèves à l’établissement catholique.

Ils sont contre l’égalité : ceux qu’ils exigent pour eux au nom de la liberté de l’enseignement, ils l’interdisent aux non catholiques aspirant à un établissement non catholique, ce qui est leur droit absolu. Leur lutte contre la liberté des autres est idéologique.
Bruno VERON directeur de l’ensemble catholique DOM SORTAIS s’oppose publiquement à la création d’un établissement public, il ne peut le faire qu’avec l’aval du diocèse.
Quant à Gilles LEROY, conseiller général qui s’exprime publiquement et qui a oeuvré par ses votes contre la création de l’établissement public, il peut être poursuivi, ce n’est pas forclos, à deux titres :

1.Il est professeur de lettres dans l’établissement catholique et il n’a le droit ni de rester dans la salle du conseil ni de s’exprimer donc, ni de voter lorsque ce sujet est traité sous peine de pouvoir être poursuivi au pénal pour prise illégale d’intérêt, par n’importe quel habitant du canton.

2.Il ment en disant que l’établissement DOM SORTAIS a une délégation de service public. C’est parce qu’ils n’a pas cette délégation qu’il a du signer avec l’état un contrat d’association. S’il avait une délégation de service public, l’Inspection académique aurait l’obligation d’ imposer à tout élève soumis à l’obligation scolaire du secteur scolaire de s’inscrire dans cet établissement catholique, DOM SORTAIS n« aurait ni le droit de le refuser ni le droit d’exiger des frais d’inscription et d’enseignement.
La direction de l’enseignement catholique n’a pas délégation de service public. Elle n’en voudrait pas, ni les évêques car l’enseignement catholique perdrait son »caractère propre" qui l’oblige sous le contrôle du diocèse à avoir un projet d’établissement de caractère catholique sans droit de contrôle de l’Etat.

Au niveau des écoles privées catholiques du premier degré, aucune n’appliquera la loi sur les rythmes scolaires, aucune n’aura de cours le mercredi matin. Avec une délégation de service public, elles seraient obligées de faire comme le public.

J’espère que des familles concernées par ces mensonges et cette tricherie porteront plainte au pénal (le mieux serait de le faire collectivement) pour prise personnelle illégale d’intérêt. Les condamnations sont dures. c’est gratuit. Un jugement permettra d’éclairer tout cela.

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