JMBerniolles 29 août 2014 10:17

Nous sommes dans la confrontation d’un monde déclin, celui qui s’affiche comme le « monde libre » dénomination qui, comme les « actions et interventions humanitaires », l « ’implantation de la démocratie »... « la défense des droits de l’homme » sont de moins en moins crédibles.

On voit ainsi le petit spectateur de l’Elysée, hollande, qui n’a plus aucune base populaire prétendre encore imposer à Assad, qui sans le soutien de son peuple n’existerait plus, un statut d’homme à abattre. Alors qu’il sera rapidement dans les oubliettes tandis qu’Assad sera toujours en place.

D’autre part, les USA n’ont plus la capacité d’intervenir eux-mêmes directement dans des guerre, ils utilisent donc des mercenaires, - les extrémistes islamiques en Syrie et Irak, sur le modèle Afghan finalement-, et les européens qui sont leur vassaux, c’est à dire les membres de l’union européenne, en Ukraine. Concrètement cela se résume à la Pologne et peut-être aux pays baltes, parce que l’Allemagne et l’Autriche sont trop liées à la Russie sur le plan commercial et énergétique. Quant à la France qui possède encore des forces armées [avec la Grande Bretagne cela constitue même l’essentiel des forces de l’EU], la situation politique interne empêche de se lancer dans cette agression.

Et puis il faut aussi considérer que la Russie fait partie de l’Europe. La fable de l’ « Europe » qui amène la paix constitue aussi un obstacle psychologique qui priverait sans doute nos gouvernants de l’appui des français s’ils se lançaient dans cette aventure.

Et puis il y a la face que l’on nous cache, c’est à dire l’écroulement économique de l’Ukraine qui évidemment pèse sur la capacité militaire du régime fantoche.

En fait on se dirige inéluctablement vers la partition de l’Ukraine


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