philouie 17 septembre 2014 20:17

P.Vergnes, JL,

donc on progresse.

on a d’un coté la haine qui serait « une pulsion de mort qui s’exprime soit envers autrui ou... se retourne contre soi » « la haine est la forme érotique de la perversion ».
« elle s’origine dans la peur »

et de l’autre

la haine est une réaction à ce qui cause notre malheur ou à ce que nous croyons être cause de notre malheur.

J’ai l’impression que ce que « nous croyons être la cause de notre malheur » désigne également la peur.

Pulsion de mort, peur, pourquoi pas. Seulement j’ai le sentiment qu’on a fait que déplacer la question, la décaler d’un cran mais pas y répondre.

Parce que pulsion de mort, c’est quoi, d’où vient-elle et la peur qu’est-elle ? c’est la peur de quoi ?

Par exemple de quoi à peur Haman , ou le chef de service qui terrorise le petit personnel ?
Ici on a remplacé un mot par un autre mais on n’explique rien.

JL,
le déculpabilisation, oui.
Il y a un phénomène étrange c’est qu’il y a toujours pour la victime la nécessité de déculpabilisation, même par exemple une personne qui a subit un viol. Malheureusement, j’ai l’impression que les associations d’aide le font plutôt très mal. (mais je ne suis en rien un spécialiste de ces question là. moi c’est la question religieuse qui m’intéresse, c’est dire).
Je pense pour ma part que l’on ne peut pas reprocher les affects d’une personne qui subit une agression réelle, quelque soit son état psychologique. La responsabilité est du coté de l’agresseur.
Que la perversion soit partagée n’a pas à être une excuse sinon on finit par être du coté du violeur qui dit « oui mais elle m’a aguiché »


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