trevize trevize 30 septembre 2014 20:03

"De toutes facons, meme une fois ces systemes installés a l’échelle dun pays, vous allez vite déchanter, on est trop nombreux et cette échelle ne devrait pas nous etre accessible de cette manière.« 

C’est clair que tout ça est une question d’échelle. Il faut qu’on arrive à rééquilibrer les différents niveaux de pouvoir. Le pouvoir doit migrer du haut vers le bas de l’échelle, pour plus de stabilité et d’efficacité. Moins de pouvoir à l’europe, moins de pouvoir à l’état français, plus de pouvoir aux échelons locaux de notre organisation ; privilégier la commune. De ce côté-là, la constitution de la Ve république est claire, dès son préambule : la France est une république décentralisée. Dans les faits, c’est tout le contraire qui se produit. Nous n’avons toujours pas réellement franchi le pas de la régionalisation, depuis le non au référendum de 69 qui a vu de Gaulle partir. Il est d’ailleurs très paradoxal que les nostalgiques de sa politique le prennent comme symbole de l’homme politique fort à la tête d’un état fort.

 »Ca passera forcément par un changement de conscience, une facon réellement détachée de percevoir ses peurs"

C’est en cours, mais c’est très long. Comment lutte-t-on contre ses peurs ? en les fuyant ? en les occultant ? En les endormant ? En s’en défendant ? Non, on lutte contre la peur en s’y confrontant, et pour cela on n’a absolument aucun autre choix que de la maintenir éveillée.
Cette période bizarre que nous vivons, c’est comme une psychanalyse générale. Plus la situation empire, plus le problème devient commun et plus nous nous trouvons obligés de nous unir pour y faire face ensemble, ou bien de s’entre-tuer pour survivre.
Tout ça n’est qu’unevue de l’esprit pour décrire les faits actuels, par contre il est très difficile de prédire comment toute cette histoire va se dénouer. Métanoïa salvatrice ou schizophrénie durable ?


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