Piotrek Piotrek 4 octobre 2014 12:12

1) Le terme « nature » englobant beaucoup de choses, je ne vais prendre qu’un seul exemple : Dans la nature, la concurrence est omniprésente :
- Les plantes se disputent les rayons du soleil, c’est évident quand j’arrache les mauvaises herbes (qui ne sont mauvaises que pour nous d’ailleurs) pour qu’elles laissent les haricots, qui poussent moins vite, se développer
- Regardez comment se comporte une portée de chatons ou de chiots pendant la tétée : il est évident que dans la nature sauvage, ceux qui ne réussissent pas à se faire une place vont mourir.
- Et quand ces animaux auront grandi, ils se battront pour leur territoire, leur accouplement ou leur repas.

2) Le problème c’est que vous envisagez tout d’un point de vue parfaitement capitaliste dans cette remarque : Si vous voulez ce que vous souhaitez, vous devez entrer dans la danse de la concurrence avec les couts et les sacrifices que cela comporte.

3) Et donc vous pensez devoir réussir professionnellement pour avoir un emploi stable et bien rémunéré uniquement pour obtenir la décence. C’est totalement capitalistique tout ça.

Et le problème c’est quand la coopération s’installe : il y en aura toujours un qui en fera trop et un autre qui fera le moins possible. C’est peut-être la que le capitalisme s’installe pour valoriser la part de coopération de chacun ? Tout part d’un bon sentiment, pour une bonne raison, et tout devient vicié avec le temps.

A titre d’anecdote, quand j’étudiais, je bossais pendant mes vacances dans une station de ski été comme hiver. C’était le job le plus cool qui soit : Les locaux étaient foncièrement atypiques, le boulot pas trop éreintant, l’ambiance festive des vacances, le cadre sain et somptueux des montages... A un moment, moi qui me lançait dans des études que j’appréciais, sans pour autant être convaincu qu’il s’agissait de ma vocation, je me dis : Et si je restais ? Le salaire n’était pas mirobolant, la vie toute tracée aux rythme des saisons...
Bien sûr, pensant comme vous : études-statut-salaire je ne suis pas resté, malgré avoir travaillé 5 saisons. Maintenant j’y pense souvent, je regrette un peu.

Je ne vous ai pas dit tout ceci dans une optique paternaliste, j’espère juste vous faire économiser du temps en vous faisant poser les bonnes questions.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe