« la concurrence est absente à l’ intérieur de toute espèce, que ce soit la flore ou la faune.Une concurrence à l’ intérieur d’ une espèce serait suicidaire pour l’ espèce. »
Je pense qu’il ne faut pas se voiler la face, de nombreuses espèces ont une forme de concurrence en leur sein. Le fait de se battre pour l’accouplement en est un. Un lion qui vient de conquérir un harem de femelles tuera même les petits de son prédécesseur s’il le peut, pour assurer sa descendance. Plusieurs plants de la même espèce, s’ils sont trop prêts les uns des autres, vont devoir se concurrencer pour la lumière, l’eau, etc.
Pour les autres animaux, il n’y a pas de concurrence tant qu’il y a suffisamment de ressources pour tous (ce qui est généralement le cas). Les animaux vivent au jour le jour (plus ou moins : certains font des réserves, mais rien comparé à l’homme) le problème de l’humain c’est qu’il accumule toujours plus, et qu’il s’invente même le droit de priver les autres membres de son espèce d’une ressource vitale.
Notre grande chance par contre, c’est d’avoir la capacité d’analyser la façon dont nous nous organisons, afin de comprendre où nous faisons une erreur, où nous nous causons du tort, et de corriger le problème. Malheureusement, il semblerait qu’on refuse de l’utiliser de nos jours.
L’invention des jeux olympiques est un bel exemple de métaphore : au lieu de se mesurer les uns aux autres par la guerre, on le fait par le sport ; c’est plus constructif.
En fait, l’humanité se trouve fréquemment confrontée à ce problème public/privé, et jusqu’à présent, elle ne l’a pas résolu.
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