Hermes Hermes 20 octobre 2014 18:32

Bonjour,

Nommer le néant c’est faire surgir la conscience, et le néant nommé n’est plus le néant.

La théorie axiomatique des nombres part par exemple, de l’ensemble vide, lequel, « nommé » devient une unité (je schématise), etc...On peut ensuite construire autant de superstructures que nécessaire.

Sans doute l’univers visible est-il ainsi orchestré. Mais le mécanisme qui est derrière l’acte de nommer, qui crée et structure existe en nous aussi. Nous pouvons le toucher lorsque nous sommes devant un objet inconnu par exemple et que nous n’avons pas de références anciennes.

Le temps et l’accumulation temporelle de la mémoire nous empêchent d’accéder à ce mécanisme au quotidien, ........ sauf à pratiquer l’attention au moment présent. Dans cet acte d’attention, je suis donc l’être est (et non pas le « je pense donc je suis », car il ne s’agit pas de pensée). Et l’univers apparaît comme expression multiple et infinie de l’être.

Le paradoxe le plus difficile c’est que, dans le chemin de l’attention, quelque chose de différent se construit en soi avec le temps, qui n’est plus lié au temps. Celui qui écrit ici n’a pas de mots pour en témoigner.

Mystère, mystère...... smiley


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