HELIOS HELIOS 6 octobre 2014 11:59

Quand on parle de problème de société, je me sens toujours concerné.

Votre exposé est inintéressant mais passe a coté d’un aspect fondamental du problème, celui qui nous fait mal depuis longtemps et qui ne va pas s’arrêter demain...


Il s’agit de la « financiarisation » de la société... matinée de « concurrence libre et non faussée ».

Globalement il faut séparer l’analyse en 2 parties (a mon avis), celle qui concerne les « services » c’est a dire où la main d’œuvre est majoritaire... et celle qui concerne le « matériel »

— le service n’obéit pas a votre démarche low cost, sauf lorsque le bénéficiaire du service n’est pas celui qui paye directement, soit parce que le cout réel du service est financé, quelque part dans sa chaine, par un autre acteur économique ou bien une subvention systémique... généralement d’état... et lorsqu’il y a quand même low cost, c’est « pour le moment » (cela disparaitra, comme ont disparu les rabais en fin de vente pour liquider ce qui va se gâcher) c’est donc dû la disponibilité déjà payée des intervenants qui d’une part ne resteront pas inoccupés et les financiers qui arrondiront une marge.... la SNCF est surement dans ce cas.

— en ce qui concerne le matériel, la problématique est nettement différente.
Vous n’ignorez pas que nous sommes passée d’une économie de « marge », ou les biens qui étaient vendus s’offraient a leur cout de fabrication (matières, services, royalties etc) plus une marge plus on moins importante permettant le pilotage du marché et l rentabilité directe de l’entreprise adaptée a son tissu economique
Or les financiers étant passés par là, les produits matériels se vendent en fonction de l’intérêt du client avec des marges inimaginables (qui a dit IPhone ?)... ou même avec des marges nulles, voire négatives (et la on se rapproche du « low cost »)

Le syndrome iPhone étant ici hors sujet, comment une entreprise peut elle faire du « low cost » ?

Simplement en déconnectant la vente de sa marge(ou du mécanisme de rentabilité).

— d’une part en « rémunérant » un produit avec une partie de la marge d’un autre... par exemple un supermarché peut vendre un produit A avec 20% de marge et un produit B a 0% de marge ... il engrangera globalement toujours une moyenne de 10% de marge ! (au passage il tuera les concurrents qui ne fabriquent que des produit B !)... et probablement il vous rendra captif a d’autres produit, évidement tres chers.

— d’autre part en basant ses équilibres économiques sur d’autres domaines, nettement plus rémunérateurs, la vente de produit ne servant qu’a faire entrer des fonds, a l’instar de l’exemple précédent, pour équilibrer les marges globales et en étant présent sur différents marchés.

Et je ne parle pas, en plus, des autres mécanismes fiscaux qui viennent modeler et remodeler les politiques stratégiques de ces producteurs en général devenus transnationaux, transcontinentaux, et surtout trans-fiscalité !

Alors, oui, vous avez raison, le low cost est une horreur économique, mais ce n’est qu’un des avatars des dérégulations, des libéralisations exigées par ceux qui veulent échapper a leurs responsabilités socio-économique, qui pratique une prédation « sanglante » sur les tissus économiques. 
Les classes politiques sont coupables de ne pas prévoir, de ne pas maitriser alors que cela n’est pas si complexe (même si ce n’est pas simple) a faire. Il n’y a la dedans aucun problème de croissance, d’inflation, de dette etc, juste un peu de bon sens pour qu’il existe des règles applicables a tous.

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