Daniel Roux Daniel Roux 10 octobre 2014 09:07

L’auteur est découragé et c’est bien compréhensible. Ce n’est pas une raison pour reprendre un mensonge mille fois répété, à savoir :

« L’électeur.. répond que rarement à la question posée lors de ce type de scrutin. »

D’où l’auteur tire t-il cette croyance ? des médias dominants propriétés des financiers fiers représentants de l’oligarchie ? Ou d’une étude sérieuse qu’il pourrait indiquer ?

Je prétends que l’électeur répond à la question qui est posée. Il y répond de sa propre conviction, de celle qu’il s’est forgée de par son vécu, de la propagande massive des médias, des discussions avec les autres.

Le référendum est l’occasion d’échanges et de débats fructueux entre citoyens.

Que la classe dominante, qui tient à sauvegarder ses prérogatives politiques et économiques, fasse tout pour éviter la consultation du Peuple est compréhensible dans un paradigme de lutte des classes mais évitons de reprendre ses mensonges.

Sinon, la force des corporations, c’est l’absence de crédibilité des engagements et de l’honnêteté des politiques demandant nos suffrages. Ces hommes politiques se font élire sur un programme, des engagements, qu’ils s’y soumettent ou qu’ils se démettent.

N’oublions pas la forfaiture des élus, des versaillais de 2007 qui ont trahi leur mandat en votant contre le Peuple, contre le résultat du référendum de 2005 marquant ainsi la fin de l’illusion démocratique et par conséquent le développement d’un corporatisme débridé.


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