gogoRat gogoRat 20 octobre 2014 12:37

Une clé de cet intéressant article est pour moi ce passage :

  • « Mais comment une telle tromperie envers soi-même et envers les autres, une telle violence sociale, une telle guerre psychologique sont-elles possibles ?
    Pourquoi si peu en ont-ils conscience et réagissent ?
  • Parce qu’elles sont massivement niées en étant projetées vers des boucs émissaires »
    Véhiculée par des médias aux ordres, la perversion sadique se fixe en effet sur des ennemis désignés, tels que l’étranger en situation irrégulière, le terroriste ultragauchiste, le jeune futur délinquant, le pauvre fraudeur, le schizophrène et autre pédophile. Jouir de l’autre et de sa néantisation permet de s’assurer de son être : le fonctionnement pervers est immuable.« 

 
 Comment intérioriser la composante ’tromperie envers soi-même’, comment accepter sa culpabilité personnelle si on se contentait de s’en prendre aux ’boucs émissaires’ que nous nommons ’système’ et ’théorie du complot’ ?
(même si l’un n’empêche pas l’autre : »envers autrui subi« , »envers autrui infligé« , et »envers soi-même" sont dans le même bateau)
 

 à noter au passage que la récente journée de refus de la misère (17 octobre) est moins médiatisée que les ’gay pride’ ou démonstrations ’anti-racistes’ .
 Imaginerait-on une ’précarité pride’ ou une ’pauvreté pride’ ?
Une incitation, dans ce ’monde de brutes’ et d’hypocrisie à faire son ’coming out’ en revendiquant sa précarité, et/ou sa pauvreté, comme une fierté : une émancipation de ces attitudes de paraître et de fausseté.
 Pas besoin, sans doute, de tels artifice pour qui tiendrait à rester vrai plutôt que de prétendre à une quelconque recherche de ’La Vérité’.
 


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