Philippe VERGNES 21 octobre 2014 19:27

@ Mon cher JL,


Concernant ma réponse de 12:47 que vous incriminez et connaissant par expérience votre propension irréductible au double langage, pourquoi croyez-vous que j’ai pu faire usage du conditionnel surenchéri par un adverbe exprimant « une exécution subordonné à un événement incertain » précédemment au verbe consentir ?

Si vous parlez français, vous n’en maîtrisez manifestement pas les subtilités.

Je sais très bien que cela n’a absolument aucun sens pour vous, mais cela en a encore pour ceux à qui il reste quelques notions de grammaire (et non pas d’orthographe, même si l’une et l’autre sont liées, c’est la différence entre le fond et la forme, le qualitatif et le quantitatif, etc.). Si j’ai pris de telles précautions oratoires ce n’est pas par hasard, mais bien parce que venant de vous, je ne crois absolument à rien mon cher JL.

Concernant la communication paradoxale, vous parviendrez à la comprendre le jour où vous serez capable d’analyser vos propres commentaires, ce qui n’est certainement pas près d’arriver un jour. J’attends avec impatience un article de votre part qui nous explique de quoi relève ce type de communication que vous maîtrisez à merveille sans même être capable de le formaliser. Pour moi, c’est l’inverse : il semblerait que je l’explique très bien puisque mes articles vont jusqu’à inspirer quelques recherches, mais par contre je ne la maîtrise pas encore. Ce dont finalement vous convenez, car pour communiquer de façon paradoxale, il faut être très doué dans l’art de la projection.

Or, vous constatez vous-même qu’en matière de projection, j’ai encore des progrès à faire. Mais si j’ai des progrès à faire, c’est donc bien que je ne projette pas encore suffisamment à vos yeux d’expert ès communications paradoxales. Ce à quoi je ne peux que acquiescer tant il est vrai que les projections ne sont pas ma tasse de thé ni mon mode privilégié d’expression (l’idéalisation non plus soit dit en passant, cf. ci-dessus votre sentiment au sujet du choix de la photo de mon premier article parlant de perversion narcissique).

Je reste béat d’admiration devant vos incessantes élucubrations. Elles représentent pour moi un chef d’oeuvre d’éloquence paradoxale, une véritable mine d’inspiration qui frise le génie. Si vous n’existiez pas, il faudrait vous inventer rien que pour avoir le privilège d’étudier votre art de la rhétorique. smiley !

Bien à vous mon cher JL.

Votre très dévoué élève, PV.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe