Loatse Loatse 18 octobre 2014 18:00
  • En 1916Émile Romanet, ingénieur, de sensibilité chrétienne-sociale, décide d’accorder au personnel de l’usine JOYA (Grenoble) les premières allocations familiales.
  • En janvier 1918, ému par la condition des femmes, souvent mères de famille, qui trient le charbon pendant la Première Guerre mondiale, Emile Marcescheconvainc les patrons morbihannais de créer une caisse de compensation : c’est la première caisse d’allocations familiales de France.
  • En 1929, après un premier projet élaboré par Blain, un second projet de généralisation des allocations familiales est établi par Maurice Eblé, avocat
  •  engagé dans le catholicisme social, avec la commission de législation de la C.F.T.C. ; ce projet est repris en proposition de loi par Jean Lerolle et voté. La C.F.T.C. adresse des remerciements aux députés signataires3.
  • Le 11 mars 1932, la loi Landry généralise les allocations familiales pour tous les salariés de l’industrie et du commerce, l’adhésion des employeurs à une caisse de compensation devenant obligatoire. Le montant des allocations peut varier selon les catégories professionnelles et d’un département à l’autre et l’intervention de l’État est encore limitée (fixation d’un taux minimum départemental, procédure d’agrément ministériel pour chacune des caisses)4 

Puis de fil en aiguilles, les allocations familiales se sont généralisées à tous les milieux socio professionnels et sans conditions de ressources...

Aujourd’hui on revient aux fondamentaux soit une prestation à caractère social tout en appliquant un taux dégressif pour les familles des classes moyennes supérieures soit plus de 6000 euros/mois par foyer..lesquelles pensent de plus en plus et à tort que les familles modestes percoivent des aides à tire larigot, ce qui est faux...les caisses des conseils régionaux étant vides, les conditions d’aides à la formation des jeunes sont devenus ubuesques (allez faire une prépa au concours d’infirmière en travaillant à temps plein !), les bourses caf conditionnées à bac + 1..

sans compter tous ces jeunes couples salariés avec 1 enfant qui ne percoivent rien, qui ne vivent pas mais survivent avec deux smics.. !

Un peu de décence, merdalors !





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