René Job (---.---.131.104) 23 novembre 2006 22:45

@ Rage

Vous avez dit :

« Le troisième point, puisque vous critiques les fonctionnaires, serait aussi de parler de vous, les POLITIQUES : combien êtes vous au sénat ? à l’assemblée ? en région ? en département ? en EPCI ? en communes ? en syndicats ? en EPIC et autres établissements publics ? en Europe ? Et qu’apportez vous au vu de votre coût global ? La retraite des fonctionnaires est une fausse excuse. Si certains en ont abusé, c’est que vous n’avez pas eu le courage de tenir les cotisations à des niveaux rationnels. Par ailleurs, cette horde de fonctionnaires »vorace« que vous décrivez n’est que le traduction de votre incapacité à organiser l’Etat, qui plus est d’organiser ses fonctions régaliennes et donc d’optimiser les postes. Et encore, je ne parle pas de la rage que peuvent avoir ceux qui, chaque jour (pompier, flic, hopitaux...) ramassent les fonds de tiroirs bien réels du monde que vous avez laisser fuire en avant vers l’abîme. Le tout sous la bénédiction des 10% de »riches« que vous considérez comme votre cour. »

Voici de quoi illustrer (source, le site du Sénat) :

"A - L’indemnité se compose de plusieurs éléments

L’indemnité comprend trois éléments : l’indemnité parlementaire de base, l’indemnité de résidence et l’indemnité de fonction

Depuis 1938, diverses dispositions législatives ont retenu le principe de l’alignement de l’indemnité sur la rémunération des hauts fonctionnaires. Ce mode d’indexation a été confirmé en 1958.

L’indemnité parlementaire de base est fixée par référence au traitement des fonctionnaires occupant les emplois les plus élevés de l’Etat. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus haut des fonctionnaires de la catégorie « hors échelle » (conseillers d’Etat, préfets, directeurs d’administration centrale, etc.). Son montant brut mensuel, qui est identique pour les députés et les sénateurs, s’élève, au 1ernovembre 2006, à 5 357,47 €.

Cette indemnité varie, bien entendu, en fonction des majorations légales qui s’appliquent à la rémunération de référence, mais les mesures diverses de « blocage » ou de prélèvements qui la frappent lui sont également appliquées.

En outre, les parlementaires reçoivent, par analogie avec le mode de rémunération des fonctionnaires, une indemnité de résidence. Celle-ci représente 3 % du montant brut mensuel de l’indemnité parlementaire de base et s’élève, à la même date, à 160,72 €.

A ces indemnités vient s’ajouter une indemnité de fonction égale au quart de leur montant, soit 1 379,55 € au 1er novembre 2006.

Le parlementaire a également droit aux prestations pour charges de famille et à un supplément familial variable selon le nombre d’enfants à charge.

Les membres du Bureau du Sénat perçoivent, ès qualité, une indemnité représentative de frais, qui a pour base de calcul l’indemnité fonction et dont le pourcentage varie suivant la fonction occupée "

Je vous laisse les calculs sur

- > le coût annuel individuel et collectif pour le contribuable

- > la recherche de rentabilité sociale et économique.

Personnellement, je n’ai rien contre le Sénat. Mais un sénateur rémunéré par la république qui se fait le défenseur de quelques multinationales...chacun appréciera.

C’est vraiment la République romaine.


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