trevize trevize 2 novembre 2014 12:46

Sans déc vous êtes tous (sauf hervépasgrav) en train de passer à côté du vrai sujet :

Le cas social de cette histoire que fait-il ? Il reproduit à échelle très réduite l’action de l’humanité. Il vit dans un environnement (l’appartement), il le pourrit, il chie où il mange, il chie où il vit, et quand c’est tout pourri, quand ça devient insupportable, il fuit et il recommence la même chose plus loin. (sauf que nous on peut pas changer de planète)

Vous imaginez peut-être qu’il vivait comme tout le monde, avec son écran géant, et qu’il mettait ses poubelles de côté pour tout répandre juste avant son départ, pour emmerder le propriétaire ?

Si vous voulez que ce genre d’histoires ne se produisent plus, il faut prendre le problème à bras le corps et à la racine. Si vous voulez plus de cas sociaux, il faut une société qui ne produit pas de cas sociaux.
On pourrait supprimer le rsa et les apl pour le forcer à trouver un boulot. Seulement y’a pas de boulot, et même si il y en avait, je pense que le mec se bricolerait un bidonville sous un échangeur et qu’il passerait la journée à faire la manche (ou pire, voler) pour se payer des bières.

Face à ce genre de cas, l’esprit vacille, on est horrifiés, et tout ce qu’on trouve à faire, c’est blâmer le type pour son comportement antisocial, blâmer la loi mal fichue, on voudrait le tuer mais c’est inhumain, on voudrait le faire payer mais il est pas solvable, on voudrait le mettre en taule mais est ce que ça arrangerait le problème ? Est ce que le type sortirait de prison tout neuf, est ce que la prison est une usine à fabriquer des citoyens modèles ? Je ne crois pas.

Et surtout, surtout, tant qu’il restera des familles qui engendrent des individus comme ça, ce genre de situations continuera encore et encore et encore. En France, on aime bien attendre que les problème soient d’une gravité extrême avant de s’en occuper. On attend que les enfants soient à leur quatrième oeil au beurre noir avant de faire un signalement à la DDASS. On attend les tragédies, les morts et les viols à répétition, puis on crie on pleure on trépigne, on trouve un responsable, on le met en taule et hop tout est réglé... jusqu’à la prochaine fois.

Ces types nous dérangent, on ne veut pas les voir alors on s’achète une bonne conscience en payant nos impôts, on ferme les yeux, on les laisse courir, et on rouvre les yeux pour pleurer quand ils réapparaissent et viennent mettre la pagaille dans nos vies.


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