Fergus Fergus 5 novembre 2014 10:36

@ Wirsher.

Sur les investissements, je pense sincèrement que vous faites preuve de trop de pessimisme dans la mesure où l’Alsace occupe une situation idéale, aux portes de l’Allemagne et à deux pas du cœur de l’Union européenne.

Pour ce qui est de la diminution du nombre des locuteurs d’alsaciens, je partage vos inquiétudes mais elles en me semblent pas liées à la taille de la région. C’est en fait, je le crains, une tendance irréversible, les jeunes étant partout* plus attirés, pour des raisons pratiques, par la maîtrise de l’allemand et de l’anglais. Néanmoins, la culture alsacienne reste très forte, et il est probable que, comme en Bretagne, un noyau dur de locuteurs subsistera, ce qui permettra, avec les écoles bilingues, de pérenniser cette langue.

En Suisse, le romanche connait lui aussi un très fort recul (cf. La Haute Engadine, une pure merveille de la nature) et semble beaucoup plus menacé que l’alsacien. En réalité, l’avenir de l’alsacien est à mettre en parallèle avec celui du bayrisch ou du schwyzerdütsch, eux aussi menacés dans les populations les plus jeunes.


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