Hervé Hum Hervé Hum 13 novembre 2014 23:35

la seule vrai création de richesse que je connais ou reconnait est celle du temps de vie.

Tout être humain est limité par son propre temps de vie. Ce temps de vie est le capital, richesse qui est la plus élevé au départ et tend vers 0 où quand elle y arrive il ne reste plus aucune richesse. Ce qui fait qu’un riche est aussi mort qu’un pauvre peut l’être.

Partant de ce fait, ce qui compte n’est pas tant de posséder des tonnes d’ors ou de terres ou autres trésors, mais de posséder le temps de vie d’autrui pour augmenter son propre temps de vie, car contrairement à l’espace ou à toute valeur matérielle, le temps de vie ne peut s’enrichir qu’en exploitant celui d’autrui.

Pour exemple, vous pouvez bien posséder un palace, si vous ne disposez de personne pour l’entretenir, celui ci sera surtout une contrainte permanente et si non... Un taudis et une ruine !

Bref, l’enjeu de toute création de richesse consiste à capitaliser son propre temps de vie. en détenant celui des autres.

Si les élites font mines de ne penser que par la croissance du PIB, c’est bien pour faire en sorte que les gens continuent à ne penser qu’à travailler au service d’autrui pour pouvoir eux même exploiter le temps de vie d’autrui. Un échange de temps de vie où finalement seule une élite profite pleinement du système de croissance du PIB leur permettant de disposer d’un capital, richesse de temps de vie d’autrui dédiés à leur personne de manière exclusive.

Mais que demain les gens réalisent pleinement que tout n’est affaire qu’exploitation du temps de vie d’autrui, dont le leur propre, et sans doute commenceront t-ils à penser que de fait, nul ne peut tirer profit du temps de vie d’autrui par le biais de l’usure et de la propriété privé autrement que par un système esclavagiste en son essence.

L’extraordinaire de la chose étant que ce que j’écris est connu depuis longtemps, depuis Ricardo et après lui Marx.

Mais en fait, revenir à la source de toute création de richesse qu’est le temps de vie dédié et/ou à exploiter, remet en question tout le système de pensé économique basé sur la capitalisation et l’usure.

Conserver le dogme de la croissance du PIB n’est donc pas le fait d’un aveuglement ou d’une inconscience, mais bel et bien d’une parfaite conscience que changer de dogme aboutirait à changer les règles du jeu économique en reposant la question de la création de richesse par le temps de vie. Ceci dans un monde où les moyens techniques permettent de repenser le temps de vie à dédier pour la création de richesse.

Autrement dit « chacun selon son mérite à faire gagner du temps de vie à autrui et non plus selon sa capacité à exploiter le temps de vie d’autrui. »

Choisir entre la démocratie véritable ou continuer dans un système monarchique dans son principe actif (souveraineté de la propriété particulière et de l’héritage).
 


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