Robert GIL Robert GIL 25 novembre 2014 15:44

Les théories du complot n’ont cessé de se développer depuis dix ans, et cela n’a rien de réjouissant. Car, après les superstitions et les religions, elles constituent de nouvelles œillères, une nouvelle entrave à la révolte, en obscurcissant la compréhension du capitalisme et de l’impérialisme.
Le conspirationnisme, en inventant des causes fantaisistes à des événements bien réels, obscurcit en fait les véritables mécanismes du marché, du capitalisme et de la globalisation, qui, pour révoltants qu’ils soient, sont tout ce qu’il y a de plus logique. Comme si les conspirationnistes ne pouvaient pas admettre que le capitalisme est en soi un système pervers, et qu’ils avaient besoin d’en faire porter la responsabilité à des groupes occultes.
Vous voulez un groupe plus influent en France que les francs-maçons et les illuminatis réunis, sans complot ni société secrète ? Ça s’appelle le Medef, l’UMP et le PS…
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Voir : CONSPIRATIONNISME : LE BOULET DE LA CRITIQUE SOCIALE


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