bakerstreet bakerstreet 4 décembre 2014 14:44

Bonjour Nabum


Ceci au moins n’est pas une rumeur.....

Je fais référence à la rumeurs d’Orléans, que vous devez connaitre,
 La « rumeur d’Orléans », apparue en avril 1969, laissait entendre que les cabines d’essayage de plusieurs magasins de lingerie féminine d’Orléans, tenus par des juifs, étaient en fait des pièges pour les clientes, qui y auraient été endormies par injections hypodermiques et enlevées pour être livrées à un réseau de prostitution,( source wilkipadia) 

Une sorte de folie collective, sans aucun doute. 
D’Orléans, pour mon compte je ne connais pas grand chose, si ce n’est évidemment un vieux souvenir d’école, avec la prise de la ville aux anglais, par Jeanne D’arc. 
Je me souviens de cette image d’Epinal, avec Jeanne en tête de ses troupes, (pas vêtue de bas résille), splendidement armée. 

Mine de rien voilà un personnage révolutionnaire, qui envoya son sous tif aux orties avant 68, mit un pantalon avant Georges Sand, fit la nique aux hommes à une époque où les femmes devaient rester à leur place auprès des fourneaux, et resta intègre, fine et intelligente, face aux accusations en sorcellerie. 

Oui, c’est un peu triste que cette ville n’est pas conscience de son histoire, et laisse le personnage de Jeanne aux bons soins de Marine et des curés. 

Vous me direz Orléans ou une autre il y a tant de municipalités qui paieraient pour ce comice agricole. 
Difficile de ne pas passer pour une emmerdeur, un curé ou un frustré, quand vous mettez en doute la légitimité et le bon sens d’un truc pareil. 
Étonnant aussi que les femmes ne se mobilisent pas davantage.
Il y eut toute une époque, entre 68 et les années 80, où ce genre de manifestation étaient totalement tombées dans l’oubli et ne provoquaient que moqueries...

Va ton ressusciter aussi le maréchal Pétain ? ...
oui, je sais que cet amour de Zemour y travaille. 
Feras t’il partie du jury ?

 A l’heure des stéréotypes, ( et cette théorie foireuse à laquelle je suis loin de me rallier) c’est un comble, de pousser de hauts cris pour des histoire de rose et de bleu, et de fermer les yeux sur un concours de pouliches, entretenant les clichés et les fantasmes de domination les plus éculés..

C’est ainsi, cette société paradoxale vous dit quand vous devez applaudir, être critique, ou vous taire. Et à vrai dire, face à tant de contradictions, cela demande d’être un bon mouton. 
Et nous voilà revenu à Donrémy. 


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