njama njama 7 décembre 2014 14:05

@ Lilia Marsali
bonjour
Je viens de lire vos réactions écrites à une heure tardive
aussi j’espère que les nôtres ne vous auront pas empêcher de trouver un peu de repos
Agoravox est un média citoyen ouvert, revenez à l’occasion présenter vos points de vue.
...
Puisque ce média Agoravox est interactif, que les commentaires ne sont pas soumis, à priori, à modération, gage d’échanges libres (avec tous les surprises auxquelles on peut être exposé...), j’aimerais profiter de votre présence pour vous interroger sur le tout début des événements en Syrie, tels que vous les avez connus, ou en avez eu connaissance, pour que vous nous confiez ce que vous en savez, ainsi que les témoignages que vous auriez reçus.
Déjà, pourriez-vous nous dire si vous étiez vous-même en Syrie en mars 2011 ?
...
(je ne suis pas Syrien, mais français. Ne suis encarté dans aucun parti politique. J’ai découvert la Syrie en 2009 suite à une invitation de mon neveu qui y travaillait ... j’ai adoré la Syrie pour de multiples raisons, dans sa diversité multi-ethnique, multiculturelle ... et ô combien ... j’en garde un souvenir très chaleureux ... et clamais à qui voulez l’entendre que c’était un beau pays
Aussi vous comprendrez que j’ai toujours eu du mal à croire en cette révolution, et que je demeure encore aujourd’hui très incrédule à son sujet, vu le peu d’empathie populaire des syriens eux-mêmes
je me permets de vous le préciser pour vous clarifier un peu mes interventions, et parce que je demeure convaincu qu’il faut trouver un espace de dialogue pour sortir de ce drame qui m’attriste aussi, bien que je ne sois pas syrien)
-----
Ce témoignage m’a toujours profondément interpellé, pourriez-vous vous exprimer sur celui-ci :
merci de votre attention, et au plaisir de lire votre réaction :
Je résume , 18 mars 2011, 4 morts suite à des tirs de sniper(s) non-identifés.
Suite à cela la presse mainstream se déchaîne sur le régime syrien ... le chaos est né ...

Fabriquer la contestation : la vérité en Syrie - (Manufacturing dissent )
https://www.youtube.com/watch?v=84YzV9gTf_I

Dans cette vidéo de 44:03) le témoignage d’Alaa Ebrahim, journaliste dont le frère dans l’armée syrienne a été tué, me touche particulièrement et apporte un très net éclairage sur cette question très trouble des responsabilités des uns ou des autres au tout début de ces manifestations pacifiques. Il dit :

(à 3:29 > 4:31) :
« Jusqu’à ce jour, les 4 premiers morts des manifestations à Daraa, j’ai interviewé des manifestants qui étaient à leurs côtés ainsi que des officiers de sécurité et des policiers. En fait leurs récits ne s’accordent pas toujours très bien , mais il y a une chose sur lequel ces personnes sont toutes d’accord, personne ne sait qui a tiré sur les manifestants qui furent tués le premier jour. Les manifestants m’ont dit que les coups de feu venaient du haut d’un château d’eau de la ville. Et en fait ils ne pouvaient identifiés les tireurs. »

puis il dit à 11:53 > 13:08

« Au début, l’histoire qu’ils ont racontée c’était que des manifestants pacifistes étaient réprimés par un état policier. Selon eux l’armée et les forces de sécurité ont été utilisées. Ils n’ont pas précisé que jusqu’à mai l’armée ne fut pas impliquée, pas même lorsque 50 policiers furent tués comme à Daraa les premiers jours. Personne ne mentionne que le jour où l’armée a décidé d’entrer dans Daraa, les soldats portaient leurs tenues de combat, gilet pare-balles et casques, 70 soldats furent tués le jour où ils entrèrent dans Daraa, ce qui témoigne d’une violente attaque sur l’armée et une très grosse attaque de snipers. J’ai vu de mes yeux un colonel de l’armée, il reçut un tir provenant d’une distance de plus de mille mètres, ce qui indique un haut niveau d’entrainement. Ils n’ont pas mentionné cela parce que les nouvelles disaient »Ok, il y a des manifestants pacifistes et cet état autoritaire qui réprime les manifestations. Et ils ignoraient tout le reste"



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe