Tzecoatl Gandalf 10 décembre 2014 13:43

@Gasty :Effectivement, il reste le soupçon.


Cependant, quand un fonctionnaire de tel centre des impôts vous affirme que la règle, est d’un arrêt maladie sur 3 dans son service, il n’y a plus de soupçon à avoir.

Sans vouloir rabaisser le statut de service public, qui, dans trop de situations, joue le rôle de bouée de secours économique, il n’est pas légitime que le régime de retraites de la SNCF prélève 2 milliards 5 par an sur le régime général.

D’un autre côté, j’ai connaissance de fonctionnaires particulièrement méritants, dont les qualités professionnelles n’ont guère besoin du gage que l’économie privée apporterait en termes d’efficacité notamment. D’ailleurs, l’économie privée, qui peut effectivement se vanter d’être plus efficace, ouvre également la porte à toutes sortes de prédation et de biais 

En France, nous avons tout à gagner à remettre sur pied des règles de gestion de l’économie privée qui nous préservent de la prédation anglo-saxonne, et qui permettent aux investisseurs, entrepreneurs et salariés une lisibilité à long terme plutôt que de s’aveugler en s’arc-boutant ou en voulant saborder les acquis de la fonction publique.

Il reste, que la fonction publique ayant la force de la loi de son côté (et le monopole de la violence incarné par l’état), sous prétexte égalitariste, normatif, procédurier, voire de politiquement correct , jouit d’une position dominante vis à vis du secteur privée, en abuse, et de ce fait, a la fâcheuse tendance à asphyxier l’intérêt pour le secteur privé sur notre territoire, au profit de l’étranger. Pour illustrer, si la France peut se targuer d’être n°2 mondial pour la qualité de ses infrastructures, cela semble être au prix d’une économie privée anémiée ou chancelante.

Bref, si l’on peut, en France, se réjouir d’un secteur public qui, relativement aux autres pays, se porte bien (n’allez pas me faire croire que le secteur public américain, essentiellement versé dans un délire au service du complexe militaro-industriel, vaille le nôtre), c’est trop souvent pour diaboliser l’économie de marché, qui malgré toutes les versions abusives qui ont été émises ces dernières décennies, est l’un des meilleurs piliers idéologique au service du fonctionnement du secteur privé, et mérite plus de réflexion et d’attention.



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