lsga lsga 21 décembre 2014 00:10

On ne sait pas de quelle manière sont produit les « qualias » (le vécu conscient). En revanche, on peut en effet assez sereinement penser qu’ils sont le produit de l’activité biologique (quand bien même certains les font descendre à un niveau quantique). Quoi qu’il en soit, ce que permet de saisir l’expérience de la chambre chinoise, c’est qu’ils ne se résument pas à des mots et des règles sur des mots. La conscience n’est pas du langage, ou en tout cas pas que du langage : c’est tout ce que démontre cette expérience de pensée, rien d’autre. 

 
Vous avez compris que dans la chambre chinoise, vous ne compreniez pas le chinois ? Très bien. Pour les couleurs, c’est pareil. Imaginez que le chinois, quand il voit du rouge, écrit rouge en chinois sur un bout de papier, vous l’envoie, vous répondez alors un truc en rapport avec le rouge sur un bout de papier (sans savoir ce que cela veut dire), que vous renvoyez au chinois. Il va croire que vous avez vu du rouge, ce n’est pas le cas. Le microprocesseur reçoit des suites de 0 et de 1, auquel il applique des règles de calculs, c’est tout. Il ne « sait pas » que ces 0 et ces 1 viennent d’un récepteur photosensibles ou d’un micro ou de quoi que ce soit d’autre. 
 
Comment l’ensemble chimico-physique qui constitue l’oeil et le cerveaux génèrent la représentation consciente du rouge : c’est un immense mystère. En tout cas, c’est plus que des mots et des règles sur des mots. 
 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe