Onecinikiou 23 décembre 2014 14:36

« De toute façon, je ne vois pas pourquoi vous m’invectivez. Je suis un gauchiste naïf et adepte de Marx, donc le mal incarné, et vous, ultra libéral, économiste averti et pro Marine. »


Je ne vous invective pas, je déconstruis brillamment votre discours lénifiant pour enfant de cinq ans qui visait sans doute à emballer des gonzesses stupides lorsque vous cherchiez un supplément d’âme en ratant votre dernière année d’université.

Quant à savoir si je serais libéral et vous marxiste, on ne saurait mieux démontrer la confusion catégorielle qui vous frappe : tout dans votre discours tend à prouver que vous êtes un libéral-libertaire. Défendre comme vous le faites le processus migratoire en cours, qui est un des vecteurs principaux du libre-échange mondial, coeur théorique du corpus libéral, est le meilleur exemple de votre soumission à ses dogmes. Que vous n’en ayez même pas conscience est pathétique.

Marx d’ailleurs va se charger de vous donner ici une petite leçon de marxisme historique, dont je crains qu’une partie (à vous de savoir laquelle) vous vise expressément, vous et vos alter ego :

« Le Lumpenprolétariat - cette lie d’individus déchus de toutes les classes qui a son quartier général dans les grandes villes - est, de tous les alliés possibles, le pire. Cette racaille est parfaitement vénale et tout à fait importune. 

Lorsque les ouvriers français portèrent sur les maisons, pendant les révolutions, l’inscription mort aux voleurs , et qu’ils en fusillèrent même certains, ce n’était certes pas par enthousiasme pour la propriété, mais bien avec la conscience qu’il fallait avant tout se débarrasser de cette engeance. Tout chef ouvrier qui emploie cette racaille comme garde ou s’appuie sur elle, démontre par là qu’il n’est qu’un traître » - Karl Marx, La social-démocratie allemande

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