kalachnikov lermontov 30 décembre 2014 12:14

@ Forscavel

Qu’est-ce qui est lourd ? Ce qu’il dit ou la façon de le dire ?

Ce qui, je crois, traverse l’oeuvre de Houellebecq de part en part, c’est ça : l’incapacité d’éprouver de la joie. Ce n’est pas lié à la frustration car même dans la licence sexuelle, l’individu passe au travers. Il n sent pas, il est incapable de transport, comme anesthésié.
C’est lié à l’image de la mère ; cette pute de nature se dérobe sous les pieds. A la place de l’encouragement à un certain moment, il y a eu châtrage en règle pas de bol. Et voilà, le petit oiseau à l’intérieur, complètement mazouté, ligoté, garotté, y’en a agiter ses moignons sanguinolents de façon pitoyable mais ça yen a pas le faire ! Ca y’en a pas décoller et planer, s’envoler
"[...] bien loin de ces miasmes morbides ;
 [Histoire de se] purifier dans l’air supérieur,
Et [boire], comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides".


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