Francis, agnotologue JL 23 janvier 2015 11:50


Bonjour JP Bedol,

vous écrivez : ’’dire que les crimes commis au nom d’un Dieu, sont l’œuvre des hommes et non de la religion est une grosse connerie, que seuls les croyants littéralistes peuvent accepter.’’

l’erreur que commettent les fous de dieu c’est de transposer ici-bas ce que leur Livre promet dans l’au-delà. J’ai cherché en vain dans vos exemples où il serait fait mention que le châtiment réservé aux mécréants devrait être un châtiment infligé ici-bas, car c’est bien de ça dont il est question ici.

Le cléricalisme est un positionnement idéologique qui prône la prédominance des idées religieuses et du clergé dans la vie publique et politique. Le positionnement opposé est l’anticléricalisme. Le cléricalisme trouve son aboutissement dans différents systèmes politiques : religion d’état, concordat ou théocratie. Il s’oppose par définition à la laïcité. Par extension, le cléricalisme désigne la domination ou oppression sur les consciences par des personnes ayant un savoir et occupant une fonction dont ils abusent par emprise : cléricalisme médical, pédagogique, juridique, etc. Il existe des cléricalismes dans tous les domaines de la vie sociale et auxquelles s’oppose l’anticléricalisme basé sur la liberté absolue de conscience.

Henri Atlan a écrit : « Il y a trois pouvoirs de prise de parole : politique, scientifique (experts), médiatique  ».

Il a seulement oublié de préciser pour qui ces pouvoirs sont légitimes. Dès lors que ces pouvoirs, qui sont les seuls reconnus par la République, commettent des excès et des abus insupportables - le pouvoir médiatique est sans limite disait Rocard -, ils sont discrédités au profit des autres pouvoirs, notamment le pouvoir religieux.

Et je dis : Le cléricalisme religieux serait la réponse du berger à la bergère ’’experts es libéralisme’’ laquelle bergère ne se démarque guère par son cléricalisme des autres cléricalismes, j’ai nommé le cléricalisme du profit.

On ne peut pas crier d’un coté ’’liberté d’expression, liberté d’expression’’ en sautant comme des cabris, et de l’autre accepter que les grands médias soient des machines à profit au service du profit.

Un exemple qui interpelle : L’affaire de Signes

Extraits :’’ L’ANACR rend chaque année hommage aux dix maquisards assassinés par les nazis à la ferme de La Limatte, près de Signes dans le Var, le 2 janvier 1944. ... Cette manifestation annuelle, qui revêt un caractère sacré pour les Résistants, leurs familles et les amis de la Résistance du Var, attire toujours de nombreux élus auquel se joint le représentant du préfet. Rien ne laissait présager que la dernière commémoration, le 2 janvier donc, donnerait lieu à un vif incident. Qui l’a provoqué ? Est-ce le discours iconoclaste de la présidente départementale de l’ANACR, Claude Roddier, résolue à dénoncer l’hypocrisie de ceux qui laissent « se dissoudre la France » ou bien, très en amont, ceux-là même qu’elle a dénoncés parce qu’ils ont déclaré une guerre totale au programme du Conseil national de la Résistance ? La présidente, rappelant que les martyrs de la La Limatte avaient aussi combattu pour l’instauration d’un monde plus heureux, expliqua que les Résistants et leurs amis ne pouvaient plus longtemps accepter ces atteintes réitérées aux acquis du CNR, en particulier les mesures contre les retraites et le démantèlement en cours de la Sécurité sociale. ’’

 ps. Je suis athée et je crois en la laïcité.


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