philouie 15 janvier 2015 18:30

Cette survivance est justement liée à cette manière « compréhensive » de juger des limites de sorte qu’un personne appartenant à un groupe exterminé nous apparaît incarner la victime parfaite car nous l’associons inévitablement avec ses compagnons disparus alors même qu’elle est bien vivante.

La pensée génocidaire est une pensée qui n’a pas accédée au « moi » et au « toi » et reste cantonnée dans le « nous » et le « eux ».
ça pose un problème d’identification qu’il est difficile de surmonter, aussi bien selon qu’on regarde la victime que le bourreau.
par exemple dans l’attentat, c’est le processus mental qui fait passer de « un terroriste musulman » aux « musulmans terroristes ». ainsi que « Il a été tué donc nous sommes attaqués. »
Je pense qu’alors, le processus d’individuation qui va l’état fusionnel du nourrisson à l’individu autonome, n’est pas achevé. Ce processus d’individuation, c’est ce que j’ai appelé précédemment « le sevrage », qui doit aussi être psychologique. c’est la castration symbolique qui ne coupe pas la bite mais sépare de la mère.


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