« Sauf que le FN, et une parti de l’UMP passe le moitié de son temps à propager des idées fausses sur l’immigration… »
Vraies, fausses, à moitié vraies, à moitié fausses, ce n’est pas vraiment la question. De Gaulle a dit, un jour, en discutant avec son fils, qui a rapporté le propos :
« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. »
Ca me paraît d’autant
plus pertinent que les communautés d’Extrême Orient, ne se heurtent pas au tiers du
quart des manifestations de rejet qui s’expriment à l’encontre des communautés en
provenance d’Afrique. Les gens ont compris, maintenant, qu’ils n’ont pas des
réticences qu’à l’égard de personnes qu’ils ne connaissent pas, mais aussi à l’égard
de personnes qu’ils connaissent trop bien,
« Donc si c’est cela que vous appelez faire de la politique normalement… »
Ce que j’appelais faire de la politique, c’était « gouverner » en l’occurrence, et cela, le FN n’a jamais été en mesure de le faire.
« … nous n’avons décidément pas les même valeurs. »
Nous ne pouvons pas avoir les mêmes valeurs. Vous vous croyez encore à l’aptitude, inventée par le « stupide XIXe siècle », « de chaque homme à devenir un être fraternel pour les autres », selon la formule d’Engène Enriquez. Pour moi, c’est de la chimère à l’état pur.
« Visiblement vous n’adhérez pas au cadre républicain, vous voulez en sortir, mais je suis au regret de vous dire que vous êtes minoritaire… »
C’est vrai que les gens se gargarisent encore avec des images d’Epinal dont on les saoule depuis la maternelle, mais, au cas par cas, ils sont majoritairement favorables à des mesures qui, elles, sortent du cadre républicain, notamment à propos de la surpopulation étrangère.
« …et ce n’est pas parce que vous avez progressé ces dernières années que c’est inéluctable. »
En politique, rien n’est inéluctable, sinon ne il vaudrait plus la peine de se battre en faveur de ceux qu’on reconnaît pour sien.
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