lsga lsga 19 janvier 2015 18:08

et oui, c’est triste, mais c’est comme ça.

 
Pour les guillotines et la terreur, en réalité, c’est du côté du « peuple » et des fachos qu’il faut regarder. Par exemple, lors de la révolution française, la terreur c’était les Jacobins (les réactionnaires qui voulaient revenir sur les progrès libéraux qui avaient été obtenus pour retourner à une bureaucratie étatique de type monarchiste. ça donnera Napoléon).
 
Les progressistes ne font « que » la Révolution, obtiennent les progrès démocratiques et la libéralisation de la société, puis se font fusiller par les forces contre-révolutionnaires (le « peuple ») qui s’empresse de tenter de revenir en arrière. Les gauchistes qui fusillent les progressistes révolutionnaires au nom d’idéaux petits bourgeois : c’est toujours comme ça que ça finit. 
 
Exemple : Au Maghreb, la révolution est lancée par les berbères, permet en Tunisie d’obtenir un progrès démocratique, et le « peuple » s’empresse de voter un coup pour Enada (les islamistes ultra-réactionnaires) avant de voter pour Ben Ali (enfin son ancien ministre de la terreur). ça marche avec Napoléon 3, et compagnie. Il n’y a en fait aucune exception historique.
 
On fait la Révolution pour la perdre. 
 
Ah si, une exception : Lénine, qui tentera d’appliquer la dictature du Prolétariat, et qui deviendra ainsi lui même réactionnaire. 
 
ça changera une fois qu’on aura aboli la société de Classe, c’est à dire une fois qu’on n’aura plus besoin du peuple pour faire la Révolution. D’ici là, à chacun de prendre ses responsabilités. La responsabilité du progressiste, c’est de faire la révolution alors qu’il est ultra-minoritaire dans le « peuple ».
 

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