izarn izarn 10 février 2015 20:27

Oui enfin c’est l’histoire des koulaks.
L’histoire des koulaks récité par Wikipedia c’est de la foutaise : 5 millions de morts du à la famine par l’URSS. Foutaise déja dénoncée par Annie Lacroix-Riz, mais aussi Ludo Martens dans son bouquin « Un autre regard sur Staline ». Extraits :

« Après cette résolution qui annonçait la fin des relations capitalistes à la campagne, les koulaks se sont lancés dans un combat à mort. Pour saboter la collectivisation, des koulaks incendiaient la récolte, mettaient le feu aux granges, aux maisons et aux bâtiments, tuaient des militants bolcheviks. »

« Cette destruction de forces productives eut, bien sûr, des conséquences désastreuses : en 1932, la campagne connut une grande famine, causée en partie par le sabotage et les destructions effectuées par les koulaks. Mais les anti-communistes attribuent à Staline et à la « collectivisation forcée » les morts provoquées par l’action criminelle des koulaks... »

« Au moment où les koulaks se lançaient dans leur dernier combat contre le socialisme, ils ont reçu, au niveau international, un soutien inattendu. En 1930, la social-démocratie belge, allemande, française s’est mobiliséecontre le bolchevisme... au moment-même où une crise effrayante frappait tous les pays impérialistes. En 1930, Kautsky écrit un livre, Le bolchevisme dans l’impasse. Kautsky affirme qu’il fallait en Union soviétique une révolution démocratique contre « l’aristocratie soviétique ».
Il exprime l’espoir qu’une « insurrection paysanne victorieuse contre le régime bolchevik » éclatera bientôt en URSS. Il parle de « la dégénérescence fasciste dubolchevisme » qui « est un fait depuis environ dix ans » !
Ainsi, à partir de 1930, la social-démocratie chante la rengaine « communisme = fascisme ». Cette social-démocratie qui soutient le colonialisme, qui s’efforce de sauver le capitalisme de la crise de 1929, qui organise ou soutient la répression anti-ouvrière et dont une grande partie s’apprête à collaborer avec les nazis... »

« Expulsé d’Union soviétique, Trotski prendra désormais presque systématiquement le contre-pied de toutes les positions adoptées par le Parti. En février 1930 déjà, il dénonce la collectivisation et la dékoulakisation comme une « aventure bureaucratique ». La tentative d’établir le socialisme dans un seul pays, sur la base de l’équipement du paysan arriéré, est condamnée à l’échec, dit-il. En mars, Trotski parle du « caractère utopique et réactionnaire
d’une collectivisation à cent pour cent ». « L’organisation forcée de grandes fermes collectives sans la base technologique qui seule pourrait assurer leur supériorité sur les petites fermes » est une utopie réactionnaire.
« Les kolkhozes, prophétise-t-il, vont s’effondrer pendant qu’ils attendent la base technique. »
Ces critiques de Trotski, qui se prétendait représenter « la gauche », ne se distinguaient plus en rien de celles lancées par les opportunistes de droite. »

http://www.marxisme.fr/download/Ludo_Martens_Un_autre_regard_sur_Staline.pd f

Bonne lecture !


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