njama njama 15 février 2015 10:37

bientôt quatre ans et quel bilan ?
On nous avait présenté le début de ce conflit comme une révolution, laquelle n’a jamais existé même sur le papier car le minimum aurait été qu’elle aurait eu un programme politique assez précis et reçu un large soutien populaire. Une révolution ne sort pas abruptement de terre sans prémisses annonciateurs.
Si révolution, quel besoin était de créer un gouvernement provisoire « off-shore » piloté depuis Istanbul, Doha et Paris, dénommé « Coalition »avec un bras armé qui serait l’ASL laquelle était largement financée et armée par des pays étrangers. 
Certains sans vergogne au mépris de l’Histoire s’étaient même aventurés à la comparer à la révolution sociale espagnole de 1936 ce qui est très fort de café, car les Républicains élus légitiment étaient combattus par des putschistes fascistes avec le soutien de forces étrangères. Faut tout de même pas inverser l’histoire, l’ASL et la Coalition n’ont jamais reçu aucune légitimité politique des syriens, contrairement au légitime régime syrien, et à la légitimité de l’armée arabe syrienne de combattre ces rebelles et terroristes qui sèment la mort dans ce pays.
Pendant environ deux ans / deux ans et demi, le story-telling de la révolution a été le refrain dans les médias avant que soit admis que parmi les agresseurs de la Syrie, il y avait de nombreuses factions étrangères islamistes dont l’objectif affiché était de créer un état islamiste sunnite à tel point que ce qui restait de bribes de discours révolutionnaire a été complétement engloutie depuis. Pour sauver la face les journaux transformeront la révolution en « guerre civile » dont on se demande quelle peut être la réalité « syrienne » puisque les rangs des combattants comptent des dizaines de milliers d’étrangers ... et que pendant longtemps pour ne pas réduire l’idée de révolution la Coalition elle-même rejetait l’idée que c’était une « guerre civile ».

Raison pour laquelle entre autres l’ASL n’existe plus aujourd’hui que dans la fiction. L’ASL est sinon totalement morte, elle est pour le moins moribonde ou dans un coma profond.
En admettant que Bachar al Assad serait renversé, il est difficile d’imaginer que les « cadres » (putschistes) de la Coalition sans légitimité politique seraient accueillis à bras grands ouverts par les syriens loyalistes, et il est même assez probable qu’ils ne remettront jamais les pieds en Syrie de leurs vies, sauf à risquer leur peau.
 Les maigres espoirs de la Coalition ont donc fondus comme neige au soleil et ce qui est encore appelé « guerre civile » n’est autre qu’un chaos informe de groupes terroristes qui s’entretuent régulièrement au gré d’alliances opportunes ou de pillages.
Autre chose est qu’il est de plus en plus avéré et prouvé que l’agression contre la Syrie est soutenue financièrement et militairement par des puissances étrangères telles que la Turquie, La Jordanie, Israël, le Qatar, l’Arabie Saoudite, la France, L’Angleterre, les USA ... ce qui ruinece qui pouvait encore rester de l’argument d’une guerre civile !


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