Depositaire 17 février 2015 20:44

Cet article part d’une idée qui n’est pas fausse dans le sens qu’il dit qu’il faudrait plus de spiritualité. Mais manifestement, les commentateurs, dans leur majorité n’ont rien compris. ils confondent religion institutionnelle et spiritualité. Ce qui n’est pas du tout la même chose. La religion institutionnelle a pour objectif l’obtention du Paradis après la mort et la conformité au dogme établi par ses représentants. Elle a été établie par des hommes pour répondre aux besoins du peuple en matière de croyance et de direction. Cependant, dans son principe elle doit s’appuyer sur la spiritualité qu, contrairement à l’institution religieuse, n’a pas pour objet la « croyance » mais l’expérience, la connaissance de Dieu. Je sais, c’est une chose qui n’est pas très connue et en ce qui concerne le Christianisme est tellement amoindrie que l’on se demande si cette recherche de la connaissance spirituelle qui va bien au-delà du dogme, existe encore quelque part.

Je résume : Religion institutionnelle = croyance, dogme, recherche du Paradis après la mort corporelle.

Spiritualité = recherche de la connaissance de la réalité absolue. Précisons que cette connaissance n’est pas une utopie ou une autre forme de croyance mais est bel et bien une réalité tangible. Toute religion à son origine est d’abord une spiritualité.

Le problème est venu qu’au cours du temps, les tenants du dogme, quelle que soit la religion impliquée en sont venus à prendre goût au pouvoir sur les masses, que cette main mise sur le dogme pouvait avoir sur le peuple, et ils ont développé considérablement cette notion de pouvoir en dirigeant soit directement, soit en sous main les états. On peut dire sans exagération que c’est une forme de perversion. Le goût de l’argent achevant la tendance. Bien entendu, les tenants de la spiritualité s’appuyant sur la connaissance, donc sur tout ce qui est fondamentalement noble, juste, vrai, sur la sagesse, et par conséquent, sur le détachement des richesses et du pouvoir, sont intervenus à plusieurs reprises pour dire que la Révélation du message originel n’a rien à voir avec la recherche du pouvoir et la satisfaction de la cupidité.

Pendant quelque temps, ils ont été suivis, mais ça n’a pas duré. Ils étaient un peu trop dérangeants, de ce fait ils ont été persécutés. Regardez quel a été le sort des templiers gardiens d’une forme de spiritualité en Occident. Maître Eckart en Allemagne a été tellement persécuté par le Vatican qu’il en est mort d’épuisement. (Il devait sans cesse faire le voyage à pied depuis l’Allemagne jusqu’au Vatican pour « s’expliquer » sur ses propos qui dérangeaient le dogme.

Et bien entendu, en se coupant de la spiritualité, les dogmatiques en sont venus à tellement s’éloigner du sens profond du message reçu par la Révélation qu’ils en sont arrivés au point ou de plus de gens rejettent ces religions à cause des abus qu’ils constatent de la part des tenants du dogme et parfois du ridicule de certaines affirmations dogmatiques.

Le tragique aujourd’hui, alors que jamais l’humanité n’a jamais eu autant besoin de spiritualité, ce rejet des religions dû essentiellement aux abus des tenants du dogme comme décrit plus haut en est venu à créer cette l’athéisme. Le problème est que l’athéisme ne répond pas au besoin d’authenticité profond de l’être humain, n’en déplaise aux matérialistes forcenés qui se manifestent souvent sur ce site.

Il faut appeler les choses par leur nom. Quelle est la production de l’athéisme dans les sociétés humaines ? Consumérisme effréné, violence tous azimuts, volonté hégémonique de domination sur l’humanité par une infime minorité d’individus, guerres de plus en plus violentes de plus en plus meurtrières, et avec des moyens tels aujourd’hui qu’il est possible de détruire toute vie sur Terre plusieurs fois. Si c’est ça le produit de l’athéisme, on comprendra sans peine que l’on s’en passe volontiers !

Est-ce à dire que les religions doivent être au pouvoir ? Certainement pas ! Le concept de laïcité, bien compris dans le sens de respect des religions et le libre accès à l’exercice de leurs pratiques me parait très bien dans la mesure où plusieurs religions se côtoient. Mais bien entendu, la pratique religieuse n’a ni à s’imposer ni à être imposée. Mais au même titre l’athéisme n’a ni à s’imposer ni à être imposé. Sinon c’est créer une autre religion appelée athéisme. On parle beaucoup du bien vivre ensemble, il me parait évident que ce bien vivre ensemble doit se faire dans le respect de l’autre dans sa différence et non dans le rejet de l’autre parce que différent, justement, ce que l’on voit trop aujourd’hui et les dérives dangereuses qui en découlent ainsi que la récupération politique.

Quant aux représentants des dogmes, il faudra bien que tôt ou tard ils reviennent dans le respect de la spiritualité qui est leur source, au lieu de la combattre.

Pour ce qui est des imbécilités d’Isga, sincèrement, je lui conseille vivement de consulter un psychologue, voire un psychiatre ! Faire preuve d’une telle ignorance et manifester cette ignorance comme le nec plus ultra en matière de savoir c’est tout simplement pathologique.

Il est tout à fait normal de ne pas savoir une chose, mais proférer des énormités pareilles en faisant comprendre que c’est la vérité, parce que telle est l’idée de M. Isga, c’est tout simplement pathétique. D’où ma recommandation sur la consultation des psys.

Pour Pergolese, je dirais aussi qu’ avant de répéter les mêmes absurdités, il faudrait s’informer un peu plus. On dirait que vous n’avez jamais entendu parler de l’instrumentalisation des religions à des fins douteuses. Pourtant, ce ne sont pas les exemples qui manquent dans l’histoire.

Quant aux textes fondateurs, avant de les critiquer, il serait peut-être mieux de les étudier dans leurs formes d’origine et surtout dans leurs langues d’origine. Il y a eu tellement d’abus et d’interprétations de toutes sortes sur ces textes qu’on en arrive à leur faire dire le contraire de ce qu’ils disent.

Mais ce que je dis, s’adresse à quelqu’un qui se veut objectif et qui est capable de reconnaître ses erreurs. S’il s’agit d’un individu pour qui l’affirmation de ses préjugés prédomine la vérité, dans ce cas, je lui ferais la même recommandation qu’à Isga !!!


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