Darkhaiker Darkhaiker 1er mars 2015 18:52

Comme souvent, la critique, qui, en ces temps maudits d’avant-guerre, n’est plus aussi facile qu’il y paraît, est globalement juste, mais ne fait que dénoncer la folie criminelle du négationnisme culturel totalitaire mou occidental, que tout le monde subit universellement, sans exception, dans les ruines de son intériorité et de sa nature (…) Merci d’y porter un fer chaud.

Les causes profondes ou simples doivent être déterrées hors théorie globale des décadences : les raisons de la déraison remontent effectivement à certains abandons et trahisons. Évidemment la culture, la vraie, dont il s’agit, dans ses formes diversifiées, est centrale, le seul centre des circonférences des maux qui nous suppriment méthodiquement. Il faut donc la défendre autrement que par de brefs rappels thématiques en catalogue ou slogans.


Nous n’en sommes plus à la politique ni à la philosophie : nous sommes en guerre culturelle dure. Et la question n’est plus celle d’une défense de valeurs, mais de parer au génocide culturel incarné, personnel, humain en cours. Les valeurs se défendent toutes seules à une condition : les incarner, non à l’extérieur au niveau de la puissance, mais à l’intérieur, dans l’énergie transhumaine du don et de la parole, face au néant qui monte. C’est pourquoi notre culture a besoin d’un retour aux sources, d’une renaissance qui offre une confiance qui ne s’achète pas.


Mais vous êtes en guerre, et vous excluez la moitié du cœur de notre culture européenne : le cœur chrétien primitif. Que diriez vous les grecs étaient oubliés ? Vous parlez des grecs et oubliez les celtes (…) Alors que le moteur éternel du vaisseau amiral, que vous taisez (en bon nietzschéen conforme ?) a crée notre histoire ouverte, hors philosophie de l’histoire.


Nous ne sommes pas des petits soldats : des soudards nous massacrent dans la métaphysique même de notre culture. J’espère qu’à travers vos « aveuglements » et votre rage légitime, vous ne finirez pas comme un de leur allié objectif, en bon réaliste.

Hélas, de la même manière qu’il n’y aucune agressivité ni aucun jugement de valeur dans mon modeste commentaire, je n’ai pas d’illusion sur votre pavillon... Mais j’aime la vigueur, le style et la témérité de votre article, que je soutiens, en dehors des réserves émises. Merci pour elle, notre culture éternelle d’Europe. Vous, au moins, vous sortez de la citadelle assiégée, personne ne peut vous l’enlever. Vous ne vous contentez pas de crier au feu. Alors bon vent pour de futurs dialogues peut-être ? Qui sait ?



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