njama njama 3 mars 2015 22:06

Que ce soit la thèse de Edouard-Marie Gallez ou le résumé de Olaf (pseudonyme), l’hypothèse de départ dans la construction de l’argumentation est celle d’une secte de judéo-nazaréeens dissidente (une poignée de juifs chrétiens) au début du 2° siècle, « proto-islamique » mais qui s’ignorait comme tel, ce qui exclut d’emblée l’éventualité ultérieure qu’une « révélation » prophétique fût possible ...
Donc les racines de l’islam se situeraient 500 ans avant Mahomet ! et point de prophète, et point de parole révélée.
Tant qu’à faire on comprend l’impétrant thésard catholique en quête de quelques galons de plaire à son président de thèse et au jury de doctorat catholique ...
Saper avant même le berceau mahométan les multiples erreurs et égarements du christianisme refoulé de Palestine, les imputer in fine à ces dissidents récalcitrants schismatiques (« une secte qui va s’installer en Syrie. Contrairement à la communauté chrétienne, elle a conservé toutes les pratiques juives. ») , ignorer l’éventualité d’un « coup de pouce Céleste » pour essayer de remettre par l’intermédiaire d’un « Messager » un peu de cohérence spirituelle dans cet orient multi-sectes, mâtiné de judéo-christianisme et de quelques paganismes.
Bravo, il fallait de l’imagination et de l’audace pour accoucher d’un tel scénario digne de fiction ...


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