@chitine
Ta question est très pertinente et la réponse (sur le plan intellectuel puisque c’est le seul plan possible ici) n’est pas simple. Des tomes entiers n’y suffiraient pas.
Ces points de vue ne sont pas conciliables : il y a des constats de différents ordres. On peut considérer les deux derniers points effectivement comme des justifications qui pourraient écarter le premier ou le premier comme une raison pour ne pas s’occuper des deux derniers.
Faire ou ne pas faire, c’est exactement la tirade « to be or not to be » du célèbre William
Se poser la question nous divise intérieurement de façon absurde : suis-je un « zéro » ou suis-je « tout-puissant »’ ? C’est fondamental de le constater. Et notre vie se cristallise autour de considérations morales insolubles. En contrepartie, Il y a notre potentialité à Etre le plus complètement possible qui peut se développer progressivement, et l’action n’est que l’expression de la compréhension qui l’accompagne. Chacun trouvera l’action juste qui lui correspond là ou il est.
Les deux derniers points nous rappellent (si c’est nécessaire) le côté incontournable du premier, car sans lui nous devenons vite des acteurs du théatre global de bruit et de fureur ! Un tout petit peu de présence suffit a toucher du doigt notre part de responsabilité quotidienne.
Etre n’est pas une idée, et aucun texte ne peut l’expliquer (« il y en a qui ont essayé » dit le fameux sketche). Sentir que l’on respire permet bien souvent d’augmenter instantanément sa qualité de présence, alors que tenter de concilier deux arguments des moments différents d’un commentaire peut nous jeter dans les abîmes
Bonne soirée.
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