Philippe VERGNES 14 mars 2015 08:47

@ JL,


 smiley

Mon très, très cher JL,

Vos sempiternelles diatribes dithyrambiques méritent de figurer au panthéon des exemples de techniques d’enfumage qui doivent être inscrites dans le marbre afin d’éclairer les personnes soucieuses de vérité sur les procédés pervers qu’une personnalité telle que la votre est susceptible d’employer pour immerger son interlocuteur dans un brouillard sémantique dont vous seul possédez la clef (= toute-puissance de la parole).

Pas de bol, vous tombez sur un os... et un gros.

C’est bien dans un but didactique que je vous réponds tant votre cause est entendue.

Annoncer un principe de contradiction sans être à même de le démontrer autrement que par la toute-puissance de parole, je vous ai déjà dit des dizaines de fois et de multiples façons, si ce n’est plus, que cela relève de la pensée magique digne d’un enfant de 3 ans qui découvre les vertus du langage. (1er paragraphe, 1ère manipulation).


Votre première question : « Si ce pouvoir dont vous parliez dans l’article, celui dont parle Serres, est à ma portée et celle du lecteur lambda, par quelle diablerie, celui dont vous parlez dans le post ci-dessus échapperait-il à mon intelligence ? »

Pourquoi mêler le lecteur lambda à un différent qui nous oppose depuis bientôt trois ans déjà sur ce site et qui fait suite au mépris que vous n’avez de cesse de me témoignez depuis lors sous chaque article que je fais paraître ici ???

Il n’est question dans ses échanges que de votre seul et uniquement intelligence qui est celle d’un robot totalement déshumanisé qui voudrait que le monde se soumette à sa propre volonté de puissance. Ici, il est question du monde agoravoxien dont vous êtes le Dieu et le « pilier » principal - à vos yeux probablement - avec plus de 28 000 messages postés à ce jour et sur ce seul site. Je pense que vous détenez là le record d’Agoravox. Vous devez passer vos journées entière derrière votre écran d’ordinateur qui dans ces conditions ne doit être que le seul lien qui vous relie au monde réel. C’est pour cette raison qu’en définitive, je vous plaint. Sincèrement. Mais votre triste fin n’est que le fruit que vous récoltez de votre sombre existence toute faîte de perversité.

(Second paragraphe, seconde manipulation : Principe manipulatoire de la preuve par la masse de Robert Cialdini, In Influence et manipulation, ou sophisme d’appel à la majorité ou au plus grand nombre)

Votre seconde question :« Où est-ce que Michel Serres a dit que les fous dangereux étaient tous des pervers narcissiques ? C’est pourtant ce que vous soutenez ».

A chacun de vos commentaires vous pervertissez les propos des auteurs que vous lisez. Dans cette seconde question, vous pervertissez ceux de Michel Serres - explicitement -, ceux de Racamier - implicitement - et les miens par la même occasion (ce qui serait un moindre mal si au moins vous aviez la délicatesse de ne pas « falsifier » - selon vos propres termes - les citations que vous retranscrivez ici ou ailleurs).

Où est-ce que j’ai pu écrire que Michel Serres a dit que les fous dangereux étaient tous des pervers narcissiques ?

Cette assertion n’est qu’une nouvelle fois le fruit de votre imagination délirante.

Le syllogisme à comprendre dans la construction de mon article est celui-ci :
Prémisse 1 : Michel Serres soutient qu’il n’y a que des fous dangereux au pouvoir qui aménagent notre mort, sans hasard et scientifiquement (ce que tout un chacun est désormais à même de constater par lui-même en observant les dégâts causés sur notre société par les décisions - et les tergiversations - de nos hommes politiques).
Prémisse 2 : Paul-Claude Racamier soutient qu’aux yeux du pervers narcissiques « le prestige et la hauteur, le pouvoir et la propriété » compte plus que « la promesse d’un effort » ou « la promesse d’un travail meilleur » (ce qui correspond bien à la définition de l’avidité et de la cupidité de nos plus hauts dirigeants ; ce que d’aucun peut également constater sans trop d’effort).
Conclusion de PV : Nous sommes diriger par des pervers narcissiques (ou des paranoïaques puisque pour Racamier cette dernière découle de la première et se situe en tout état de cause dans les pathologies narcissiques perverses).

(Troisième paragraphe, troisième manipulation : là vous utilisez la technique du « hareng fumé » [Normand Baillargeon, Petit cours d’autodéfense intellectuelle] pour mieux semer l’éventuel lecteur qui lit encore ces échanges - le fameux « paraître » du pervers. Un autre procédé récurent chez vous. Le sujet de nos échanges portait sur votre objection du fait que Racamier ait pu écrire que les pervers narcissique soient « attirés » par le pouvoir. N’étant pas en mesure de démontrer mes dires [et ceux de Racamier] vous détournez la discussion dans le sens qui pourrait, à vos yeux, vous donner un avantage. Peine perdue avec moi, avant même que vous ne leviez le pied, je vois la merde que vous allez soulever).

Quatrième paragraphe, quatrième manipulation : « Ainsi, la différence entre mon propos (qui est aussi celui de Michel Serres) vient de ce que vous avez traduit fous dangereux par pervers narcissiques, et sans aucune raison légitime ni démontrée ».

Je viens de prouver votre abus de langage qui consiste à pervertir tout à la fois la citation de Michel Serres, la définition de la perversion narcissique de Paul-Claude Racamier et mes propres déductions (cf. syllogisme ci-dessus). Ce qui n’est qu’une autre de vos incessantes disqualifications (tactique typiquement perverse si elle n’est pas étayé par des faits véritables et vérifiables)

Cette énième perversion vous permet une conclusion totalement absconse que vous présentez comme un ultime fétiche. Ici, vous faîtes usage du principe d’appel à l’autorité si bien étudié par les expériences de Stanley Milgram (le point de vue de Michel Serres n’est absolument pas le votre puisqu’il reconnait sa dette envers Simone Weil, qui elle, exécrait le pouvoir et avait bien compris toute sa perversion ET sa dangerosité (cf. son essai Note générale sur la suppression des partis politiques).

Au final, merci pour cette citation de Racamier concernant la façon dont le pervers s’accommode de la vérité. C’est une de mes préférées. Je ne résiste pas à la répéter tant elle cadre ici à votre pseudo-démonstration qui n’est qu’une succession d’affirmations péremptoires : « La vérité n’importe pas au pervers narcissique. Tout en masques et faux semblants, couvert de vernis, il n’a que faire de la vérité... etc. » J’adore !

Et je vous adore aussi, tant vous apportez de l’eau à mon moulin. smiley !

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