bakerstreet bakerstreet 14 mars 2015 12:56
J’ai fait dernièrement un article sur cette affaire, très critique sur cette chanson, qui fait cependant de ne pas construire d’amalgame entre la chanson, et les institutions. 


Il ne faut tout de même pas avoir la pensée anesthésiée par les bons sentiments.

Sans s’être concerté, beaucoup ont en effet étaient interloqués par les paroles, la fatuité, et la débilité de cette chanson. Révélatrice tout de même d’un gouffre, non entre les générations, mais les classes. 

D’ailleurs, curieusement, il me semble que vous l’admettez vous même, en parlant de ces 1% qui ont plus de 50% des richesses mondiales....A notez qu’en France, cela correspond à 10 % de la population. 

Ces gus qui chantent à pleins poumons et qui sont eux même dans les 1% des 10% plus haut mentionnés, vus leurs revenus prodigieux, ne chantent pas la révolution, le partage, loin de là, ils chantent le conflit des générations. 

la belle affaire, le beau foutage de gueule, un bottage en touche de première ! 

L’explication de Goldman, a quelque peu été bricolé. 
En fait ce sont bien eux qui se justifient, sans problème dans la chanson : « Cet argent on l’a gagné....Faut y mettre au lieu de fumer... »

Quand à ce fameux « vole et vas-y », il ressemble bien à un coup de pied au cul, fait pour vous envoyer du haut de l’immeuble, sans parachute doré...« 

Bha oui, toutes ces réalités irritantes font collusions entre elles et organisent ce retour du frustré, cette colère de tant de gens qu’il a bien fallu expliquer, rassurer, dédouaner..
.Pas un hasard...Non seulement ces gens ne sont pas légitimes dans leur représentation, mais ce texte est une vraie provocation. 

Non, la fraternité n’a pas explosé en vol.
 Jamais les familles les amis n’ont tant aidé leurs proches.
 Enfin, pas toutes. Il y a parfois plus de familles...
Les jeunes se donnent de vrais coups de mains entre eux. Ce monde n’est pas désespéré. C’est le système qui est désespérant. Et ce n’est pas la même chose, mais pas vraiment le sujet de la chanson. 

Les conflits de générations ont disparu dans les années 70 ; l’évoquez, c’est faire de l’anthropologie....Ce qui est à l’oeuvre ici, c’’est un conflit de classes, à la puissance dix. 
On n’en parlera pas. 
Gattaz peut dire ouf une fois de plus !

Dans la prochaine campagne, pourquoi ne pas faire une chanson, qui expliquerait le clivage, en utilisant cette tarte à la crème qu’est » la théorie des genres" ?

Tout pour éviter de parler de ce qui est pourtant si visible : CE CLIVAGE DE LA FORTUNE ET DE LA TRANSITION !
Mais il y a des choses qu’on ne veut pas voir, ni évoquer, même si elles sont grosse comme le nez au milieu de la figure

Nous revoilà revenu aux 1%.
Peut être que je fume trop moi aussi, que je devrais voler.




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