verdad 19 mars 2015 21:06

@Le p’tit Charles
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Et oui !
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VERDAD

Lettre à un frontiste hostile à l’enseignement de la langue arabe Voir ma réponse,  située plus bas,à la suite de votre texte ; Merci

par MAIBORODA (son site)
jeudi 19 mars 2015
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 Vous êtes hostile, c’est peu de le dire, à l’enseignement de langue arabe dans nos collèges et nos lycées. Je vous invite donc à lire le très beau texte intitulé : "Une nouvelle de Laïd Mokrani. L’enfance d’un auteur algérien de langue française". Vous me pardonnerez de signaler que ce texte est accessible sur mon blog (http://www.wmaker.net/u-zinu/ ), rubrique « Séquences algériennes ».

 Vous constaterez qu’apprendre la langue française pour un arabe (ou un berbère arabisant) pouvait constituer un enchantement.

 Je vous prie de croire que s’il en allait de même de nos jours pour un Français par rapport à la langue arabe, cela ne me contrarierait aucunement.

 La langue arabe, littéraire et dialectale, était enseignée en Algérie où je vécus durant mon adolescence, sans que cela pose problème aux « pieds noirs » les plus déterminés à faire de l’Algérie une irréversible colonie française. Nombre d’entre eux, d’ailleurs, la choisissaient.

 Je pensais pour ma part n’être qu’un « oiseau de passage » sur cette terre qui n’était pas la mienne. J’ai donc choisi, au lycée Albertini (devenu Kerouani) de Sétif, le grec, le latin et…. l’anglais.

 J’ai regretté, alors que je suis devenu passagèrement instituteur dans le djebel Boutaleb, de n’avoir pas appris la langue arabe.

 J’ai regretté aussi de ne pas avoir, dans les lendemains immédiats de l’indépendance, au lieu de regagner mon île natale, rejoint les rangs des remarquables coopérants qui ont œuvré à la réconciliation entre nos deux peuples, et ont laissé un souvenir excellent parmi les élèves algériens de cette génération

 Il me souvient en outre que même « au temps béni des colonies », d’éminents enseignants et intellectuels français « de là-bas », contrairement au peuple des « petits blancs », n’hésitaient pas à manifester l’admiration et le respect qu’ils avaient pour la langue, la culture et la civilisation arabe.

 Enfin, en ce qui me concerne directement, la découverte ultérieure (en traduction hélas) de grands penseurs et philosophes arabes tels qu’Avicenne, Averroès et Ibn Khaldoun (pour ne citer que les plus connus en Occident) n’a fait qu’aviver mes regrets.

 Alors, permettez-moi de vous laisser à vos préventions et vos fantasmes. 
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Monsieur, Bonjour !

Je ne peux qu’abonder dans votre sens , peut-être  pas pour les mêmes motifs !
ABSOLUMENT D’ACCORD AVEC VOUS .
Effectivement jadis, la langue Arabe était enseignée  la-bas où je suis né.
Ceci explique pourquoi, tous les Pieds-Noirs  baragouinaient la langue en question d’où l’entente  ! Pourquoi ?
Le Berbère en était conscient le Pieds-noir réagissait  comme le Berbère et, le Berbère de même !
Ils savaient tous d’eux qu’ils ne pouvaient se faire  rouler par l’autre !
C’est pourquoi, ils s’en abstenaient d’où relations  agréables et, surtout jamais de reproches !
Le Pieds-Noir connaissait le penser, les coutumes du Berbère et, vice versa !
Jamais, il ne me serait venu à l’idée, d’aller  rendre visite à mon voisin et ce, accompagné de mon Chien, c’eut-été une des pires Insultes , un chien (( réputé impur )) ne peut être admis dans un domicile Musulman  !
Chose des plus importantes, il faut connaître les  coutumes pour, comprendre qu’en MOYEN-ORIENT et ORIENT,
il ne faut jamais perdre de vue, Il ne faut  jamais faire perdre la face à un interlocuteur. Ce serait commettre la pire des insultes.
-Autre exemple, lorsqu’on entend parler l’autre,  celui qui ignore que vous comprenez,
 on sait ensuite, si il est sincère ou si c’est  simulé.
Dans le même esprit,Commercial il y a une trentaine  d’années j’ai rendu visite à un prospect  ! une très grosse pharmacie
Avec mon accent méridional, le prospect en  conversation avec un commercial, me désigne un siège  pour m’asseoir et, 
continue à débattre des conditions.De mon c ôté, en  attendant je lis dans mon coin !
Le Concurrent parti, le patron vient vers moi et me  demande qu’avez-vous à me proposer  ?
Ce à quoi j’ai répondu, je n’ai pas les moyens  de vous proposer le 18/12 ( soit 6 produits offerts  pour 12 commandés ) .
Réactions du prospect, mais vous comprenez  l’Alsacien  ? Réponse Je ne vous avais pas entendu  débattre, après c’était trop tard pour vous  interrompre.
-Un troisième cas, assis dans un jardin Japonais à  Dijon, je lisais au soleil, assis sur un Banc, Arrivent  deux jeunes en
courant côte à côte à ma hauteur, le plus grand  dit en passant  Queyrac,la Bess Ataï Kelb !   l’injure la pire qui soit !
Je l’appelle Hasma ! Aroua ména Baraka allah oufik, et  je lui réponds en Français  Tapette des chiens  toi-même  et là, il
Réponds en souriant, c’était pour de rire ; à quoi  j’ai répondu avec le sourire moi aussi, c’était pour  de rire.
-Ni l’un, ni l’autre, n’avait perdu la face  !

J’espère avoir été clair et, le moins long possible.

verdad

Salutations


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